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Comment détecter des actions pas chères à fort potentiel en 2026 ?

Comment détecter des actions pas chères à fort potentiel en 2026 ?

Dans le monde de l'investissement, la quête de la prochaine opportunité en or est perpétuelle, surtout dans le contexte économique et boursier de 2026. Avec des marchés atteignant des sommets historiques, la tentation de se tourner vers des actions considérées comme "pas chères" est grande, mais elle nécessite une approche nuancée et informée.

Comprendre les actions pas chères à fort potentiel

Qu'est-ce qu'une action pas chère à fort potentiel ?

Lorsque l'on parle d'une action "pas chère" à fort potentiel, il est important de distinguer le concept de "pas chère" du simple fait d'avoir un cours de bourse faible. Une action est considérée comme étant à un prix avantageux non pas en vertu de son prix absolu, mais plutôt grâce à son ratio cours/bénéfice (Price Earning Ratio - PER) qui se trouve être bas. Le PER est un indicateur qui permet d'évaluer si le prix de l'action est bon marché par rapport aux bénéfices générés par l'entreprise. Un PER bas peut indiquer que l'action est sous-évaluée par le marché, donc potentiellement une bonne affaire. Il s’agira le plus souvent de small cap (petites capitalisations) ou de mid cap (moyennes capitalisations) échappant souvent aux flux massifs de capitaux des produits d’épargne grand public.

Par ailleurs, le potentiel d'une action se réfère à sa capacité à croître de manière significative dans le futur. Cela dépend des perspectives de croissance de l'entreprise, lesquelles doivent être analysées en tenant compte du contexte économique global, des innovations, des avantages concurrentiels et de la solidité financière de l'entreprise.

Lire aussi : Peut-on investir en bourse avec un petit budget ?

Pourquoi investir dans des actions à fort potentiel en 2026 ?

En 2026, face à des bourses qui atteignent des niveaux record, surtout en ce qui concerne les indices US, investir peut sembler risqué ou peu attrayant pour certains. Dans ce contexte, opter pour des entreprises affichant un bon ratio cours/bénéfice peut représenter une stratégie judicieuse, offrant une opportunité de capter une croissance future significative.

‍Conseil de Goodvest : Ceci dit, historiquement, investir au plus haut n'est pas synonyme de mauvaise décision sur le long terme comme en témoigne cette analyse de Xavier Delmas.

Mise en garde avant d’acheter des actions pas chères en 2026

Avant de se lancer dans l'achat d'actions considérées comme "pas chères" en 2026, plusieurs mises en garde sont à prendre en compte :

  • Le mode de calcul du ratio PER : Les PER sont calculés à partir des derniers bénéfices connus, c'est-à-dire les performances passées, rapportés au cours actuel. Autrement dit, si le cours d’une action chute en raison par exemple d’une anticipation à la baisse des bénéfices (pour l’avenir), le ratio PER sera mécaniquement plus favorable. Ce décalage uniquement basé sur le PER peut donc conduire à des erreurs d’investissement !
  • L’impossibilité de prédire l’avenir : La performance passée d'une entreprise ou d'un secteur ne garantit en aucun cas des performances futures similaires. Rien ne dit que les bénéfices seront en croissance d’une année sur l’autre, cela reste de la spéculation.
  • L’importance de la diversification : Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier reste un principe fondamental en investissement pour réduire le risque.
  • L’horizon de placement : Investir dans des actions à potentiel nécessite généralement une vision à long terme, d’autant plus avec les petites capitalisations où la liquidité peut ne pas être au rendez-vous.
  • La prise en compte des critères extra financiers : Les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) gagnent en importance et peuvent influencer le potentiel de croissance d'une entreprise.
  • Les dangers du stock picking : Sélectionner des actions individuelles exige une analyse rigoureuse et une connaissance approfondie du marché, ce qui n'est pas à la portée de tous les investisseurs.

Investir dans des actions à fort potentiel peut être une stratégie payante, mais elle nécessite prudence, recherche approfondie et diversification.

Lire aussi : Découvrez notre guide d’investissement pour débutant

Conseil de Goodvest : Vous souhaitez investir dans des entreprises à fort potentiel sans avoir les connaissances ni le temps requis ? Chez Goodvest, nous vous proposons d’investir à travers notre assurance-vie ou notre PER, tous deux compatibles avec l’Accord de Paris sur le climat. Nous sélectionnons au quotidien les meilleures entreprises d’avenir, actrices du développement durable et humain, pour vous assurer un placement à long terme en accord avec vos convictions, en accord avec les évolutions économiques majeures à venir ! Découvrez notre méthode d’investissement !

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Comment identifier les actions pas chères à fort potentiel ?

L’analyse fondamentale

En plus du Price Earning Ratio (PER), qui permet d'évaluer la valeur d'une action par rapport à ses bénéfices, d'autres ratios financiers sont essentiels pour une analyse fondamentale approfondie. Le Price to Book Ratio (P/B) compare le cours de l'action au capital comptable de l'entreprise par action, offrant une mesure de la valorisation d'une entreprise par rapport à sa valeur comptable. Un P/B bas peut indiquer qu'une action est sous-évaluée.

Le Return on Equity (ROE) est un autre indicateur clé, mesurant la rentabilité d'une entreprise en comparant le montant net des bénéfices au capital propre. Un ROE élevé peut révéler une entreprise efficace qui génère des profits importants à partir de ses actifs.

Il est également crucial d'examiner la santé financière globale de l'entreprise, incluant sa dette, ses flux de trésorerie et ses perspectives de croissance. Une entreprise avec une solide santé financière et des perspectives de croissance positives dans des secteurs en expansion ou en transformation est plus susceptible d'offrir un fort potentiel à long terme.

L’analyse technique

Bien que l'analyse technique soit fréquemment utilisée par les traders à court terme pour identifier les moments opportuns d'achat ou de vente basés sur les mouvements de prix historiques et les modèles graphiques, elle n'est généralement pas recommandée pour les investisseurs à long terme cherchant à détecter des actions pas chères à fort potentiel. Cela dit, certaines composantes de l'analyse technique, telles que l'examen des tendances de prix et des volumes de transaction, peuvent fournir des informations utiles sur la liquidité d'une action et son niveau de volatilité, deux facteurs importants pour évaluer le risque associé à un investissement.

Lire aussi : Spéculation boursière : une opportunité pour les particuliers ?

Les autres facteurs à considérer

L'évolution du monde et les grands défis globaux, tels que le réchauffement climatique et le vieillissement de la population, ont un impact significatif sur les perspectives économiques à long terme et peuvent influencer de manière importante les secteurs d'investissement porteurs. Par exemple, les secteurs liés aux énergies renouvelables, à la santé et à la technologie pourraient bénéficier de tendances de croissance durable.

‍Conseil de Goodvest : Il est essentiel de prendre en compte l'évolution du contexte économique et des politiques publiques, qui pourraient devenir plus contraignantes pour les activités polluantes, favorisant ainsi les entreprises et les secteurs alignés sur une transition écologique et sociale. Cette prise de conscience globale vers un développement plus durable ouvre des opportunités d'investissement dans des entreprises positionnées pour répondre à ces enjeux futurs. Chez Goodvest, c’est la vision qui nous guide dans nos choix d’investissement.

Les stratégies d'investissement pour exploiter les actions à fort potentiel

Pour maximiser les bénéfices tout en minimisant les risques dans l'univers des investissements boursiers, il est crucial d'adopter des stratégies d'investissement éprouvées. Deux stratégies se distinguent particulièrement pour leur efficacité à exploiter le potentiel des marchés : la stratégie de croissance et la stratégie de valeur. L’une mise particulièrement sur le potentiel, l’autre sur le prix du bénéfice.

Lire aussi : Quelles solutions pour placer son argent en bourse ?

La stratégie de croissance

La stratégie de croissance (aussi appelée “Growth”) se concentre sur les entreprises qui présentent un potentiel de croissance élevé, même si elles sont parfois valorisées à des niveaux élevés par le marché. Les investisseurs adoptant cette stratégie recherchent des sociétés capables d'augmenter leurs revenus, leurs bénéfices ou leur part de marché de manière significative. Ce type d'investissement est souvent associé à des secteurs en rapide évolution comme la technologie, la santé, ou les énergies renouvelables. L'objectif est d'acheter des actions de ces entreprises et de les conserver dans l'anticipation que leur valeur continuera d'augmenter, reflétant ainsi leur croissance. La patience est une vertu essentielle ici, car il peut falloir du temps pour que le potentiel de croissance se concrétise.

Conseil de Goodvest : Avec cette stratégie, il est probable que les actions semblent “chères” en matière de Price Earning Ratio.

La stratégie de valeur

La stratégie de valeur (aussi appelée “Value”) implique d'investir dans des entreprises sous-évaluées par le marché. Les investisseurs qui suivent cette approche cherchent des actions qui se négocient en dessous de leur valeur intrinsèque, basée sur une analyse fondamentale approfondie. Ils considèrent ces "actions bon marché" comme des opportunités d'achat, en espérant que le marché corrigera cette sous-évaluation à l'avenir, permettant ainsi de réaliser un gain. Les ratios tels que le PER, le P/B, et le ROE sont alors des indicateurs clés utilisés pour identifier ces opportunités. Les entreprises ayant des bilans solides, générant des flux de trésorerie positifs et ayant un avantage concurrentiel durable sont souvent ciblées dans cette stratégie.

La gestion du risque

Nous ne le répéterons jamais assez : la gestion du risque est cruciale dans toute stratégie d'investissement, surtout lorsqu'il s'agit d'exploiter les actions à fort potentiel. La diversification est un principe de base : ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier permet de réduire le risque global du portefeuille. Investir dans différents secteurs, marchés et zones géographiques peut aider à atténuer les pertes si un investissement ne performe pas comme prévu.

D’un point de vue patrimonial, il est donc toujours idéal d’avoir comme base des enveloppes d’investissement en gestion pilotée comme l’assurance vie ou le PER. Une petite poche de votre patrimoine financier peut alors être allouée à de la stratégie de valeur ou de croissance sans prendre des risques inconsidérés.

Lire aussi : Risques financiers : comment les maîtriser ?

Faut-il investir uniquement dans des actions pas chères ?

La question de l'investissement dans des actions dites "pas chères" se pose souvent, particulièrement dans un contexte où les valorisations boursières atteignent des niveaux historiquement élevés, comme c'est le cas de la bourse américaine par exemple. Cependant, réduire sa stratégie d'investissement à la recherche exclusive de telles actions serait ignorer les profondes mutations qu'a connues le monde économique ces dernières années, en particulier dans le secteur de la technologie. Sans entrer dans le scénario caricatural d’une potentielle bulle spéculative, les causes du renchérissement des actions sont multiples telles que :

  • Modèles d'affaires innovants : Les entreprises technologiques démontrent que des valorisations élevées peuvent être justifiées par des modèles d'affaires axés sur la scalabilité et l'innovation, entraînant une croissance rapide.
  • Augmentation du volume d'épargne : Les politiques monétaires accommodantes ont accru le volume d'épargne disponible, orientant davantage de liquidités vers le marché des actions, y compris celles à haute valorisation.
  • Croissance de l'intérêt pour les actions : L'accessibilité accrue au marché boursier et la volonté de participer à l'économie réelle ont stimulé l'intérêt pour les actions, tant chez les investisseurs institutionnels que particuliers.

Lire aussi : Que faire en cas de krach boursier ?

Les actions pas chères ont-elles forcément un fort potentiel ?

L'attrait pour les actions dites "pas chères" repose souvent sur l'idée qu'elles représentent une opportunité d'investissement à fort potentiel de rendement. Toutefois, cette équation n'est pas systématiquement vraie. Plusieurs raisons peuvent expliquer pourquoi une action est bon marché, et ces raisons ne sont pas toujours synonymes d'un potentiel de croissance élevé :

  • Manque de perspectives futures : Une action peut être bon marché parce que l'entreprise fait face à des défis structurels ou conjoncturels qui limitent ses perspectives de croissance. Cela peut inclure des technologies obsolètes, une concurrence accrue ou un marché en déclin.
  • Niveau de risque élevé : Le faible prix d'une action peut refléter un niveau de risque élevé associé à l'entreprise. Cela peut être dû à une situation financière précaire, à une dette importante, ou à une instabilité dans son secteur d'activité.
  • Des changements réglementaires défavorables : L'introduction de nouvelles réglementations ou la modification des cadres législatifs existants peut impacter négativement certains secteurs ou entreprises, réduisant ainsi leur potentiel de croissance.
  • Une mauvaise gestion : Des décisions stratégiques discutables ou une gestion inefficace peuvent entraîner une sous-performance chronique de l'entreprise, justifiant ainsi son faible prix d'action.
  • Des problèmes de réputation : Des scandales ou des problèmes de réputation peuvent avoir un impact négatif durable sur la perception de l'entreprise par les investisseurs et, par conséquent, sur son prix d'action.

Lire aussi : Pourquoi commencer à investir en bourse ?

Exemple d’actions pas chères en 2026 éligible au PEA

Attention, ces exemples ne constituent pas une recommandation d’investissement. Toutes les stratégies ne sont pas adaptées à tous. Toute décision d’investissement doit faire l’objet d’une étude de votre profil investisseur et de vos objectifs. Dans cet article nous vous avons donné les outils d’analyse et les mises en garde pour investir dans des actions “pas chères” en 2026. Mais “pas chère” ne veut pas forcément dire “bon potentiel”, il faut donc redoubler de prudence.

C’est désormais à vous de faire votre propre analyse pour constituer votre portefeuille en accord avec vos objectifs et vos convictions ! 

Remarque : Les exemples qui vont suivre sont basés sur les données disponibles au 24/11/2025.

Lire aussi : Quelles actions acheter ?

Orange : une valeur télécom défensive avec un PER modéré en 2026‍

Orange fait partie des grandes entreprises françaises éligibles au PEA et se distingue en 2026 par une valorisation encore modérée malgré un positionnement stratégique solide. Acteur historique des télécommunications en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, Orange bénéficie d’activités stables et récurrentes, un atout dans un environnement de marché incertain.

Une valorisation raisonnable et un rendement élevé

D’après des données de marché publiées à l’été 2025, l’action Orange se traite sur la base d’un PER 2024 d’environ 11,7x, avec une capitalisation proche de 37 milliards d’euros et un rendement de dividende avoisinant 7 % sur la base du dividende versé au titre de 2024.

Le groupe a proposé un dividende de 0,75 € par action au titre de l’exercice 2024 et s’est engagé sur un dividende plancher de 0,75 € par action pour 2025, avec un acompte de 0,30 € versé en décembre 2025.

Ce niveau de distribution contribue à maintenir une valorisation contenue (PER modéré) mais un rendement élevé, ce qui place Orange dans la catégorie des “valeurs de rendement” plutôt que des valeurs de croissance pure.

Des fondamentaux en amélioration

Sur le plan opérationnel, Orange affiche depuis plusieurs exercices une croissance régulière de son EBITDA : il s’établit à environ 12,1 milliards d’euros en 2024, en hausse d’environ 2,7 % par rapport à l’année précédente, avec un flux de trésorerie libre en progression.

En 2025, le groupe a d’ailleurs relevé son objectif de croissance d'EBITDA et vise désormais une augmentation d’au moins +3,5 %, soutenue par la montée en puissance de la fibre, de la 5G et la transformation d’Orange Business.

Atouts stratégiques d’Orange

  • Un modèle récurrent et résilient : l’essentiel de l’activité repose sur des abonnements (mobile, fibre, services convergents), ce qui apporte une bonne visibilité sur les flux de revenus.
  • Leadership dans la fibre en France : Orange reste l’un des principaux déployeurs et exploitants de réseaux fibre, un actif stratégique dans un monde de plus en plus numérique.
  • Croissance en Afrique & Moyen-Orient : cette zone, avec plus de 160 millions de clients mobiles, est l’une des premières contributrices à la croissance du groupe et offre encore un fort potentiel de développement des usages numériques et financiers.
  • Transformation d’Orange Business : recentrage sur les activités les plus rentables (connectivité, cyberdéfense, cloud, intégration digitale) avec un objectif de redressement des marges et de croissance des revenus autour de 1,3 milliard d’euros sur certaines lignes clés.

Les principaux risques à surveiller

  • Pression réglementaire et guerre des prix : les télécoms restent un secteur très régulé, avec une pression constante sur les prix en France et en Europe, ce qui limite le pouvoir de fixation tarifaire.
  • Investissements lourds : la 5G, la fibre, la cybersécurité ou encore les câbles sous-marins nécessitent des investissements importants (CAPEX d’environ 6,3 milliards d’euros en 2024), qui pèsent sur les marges à court terme même s’ils renforcent les infrastructures à long terme.
  • Consolidation du marché français : les discussions récurrentes autour d’une consolidation du secteur en France créent un contexte stratégique mouvant, avec des enjeux de concurrence et de dette pour plusieurs acteurs majeurs.

Orange sous l’angle ISR : télécoms et transition énergétique

Du point de vue de l’investissement responsable, Orange opère dans un secteur intensif en énergie (centres de données, réseaux, équipements). Toutefois, le groupe a pris des engagements forts :

  • Objectif de neutralité carbone nette d’ici 2040 sur l’ensemble de la chaîne de valeur.
  • Réduction déjà atteinte de 30 % des émissions de scope 1 et 2 par rapport à 2015, avec un objectif de -45 % d’émissions sur les scopes 1, 2 et 3 d’ici 2030 par rapport à 2021, grâce à l’efficacité énergétique, aux énergies renouvelables et à l’économie circulaire.
  • Stratégie de mutualisation d’infrastructures et d’optimisation des réseaux pour limiter la surconstruction et l’empreinte environnementale des investissements.

Ces éléments en font une valeur intéressante pour un investisseur cherchant un compromis entre dividende, stabilité, PER raisonnable et trajectoire de transition climatique. Il reste néanmoins essentiel de vérifier, au moment de l’investissement, les dernières évaluations extra-financières et controverses potentielles pour s’assurer que l’entreprise reste alignée avec une approche ISR exigeante.

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BMW Group : une valeur européenne à PER modéré, entre transition électrique et enjeux ISR

BMW Group est l’un des constructeurs automobiles premium les plus solides d’Europe, présent à l’international à travers ses marques BMW, Mini et Rolls-Royce. En 2024, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 142,4 milliards d’euros, pour un résultat avant impôts proche de 11 milliards d’euros, confirmant sa capacité à maintenir une rentabilité élevée malgré les turbulences du secteur. Le constructeur a livré 2,45 millions de véhicules, dont 426 594 véhicules 100 % électriques (BEV), en croissance de +13,5 % sur un an.

Côté valorisation, BMW affiche un PER estimé autour de 8,6×, nettement inférieur à la moyenne du secteur automobile européen. Ce ratio modéré reflète la prudence du marché face aux défis du secteur, mais peut aussi témoigner d’une sous-valorisation potentielle, notamment si la croissance de l’électrique se confirme. Pour un investisseur cherchant une action européenne « pas chère » au sens de la valorisation, BMW constitue un exemple pertinent.

Atouts stratégiques

  • Transition vers l’électrique en accélération : BMW renforce son mix électrique, soutenu par sa plateforme « Neue Klasse » et une montée en puissance dans ses usines européennes.
  • Positionnement premium : ce segment offre une meilleure marge que le marché généraliste et une clientèle plus résiliente.
  • Capacité d’innovation élevée grâce à l’investissement massif dans la R&D et dans les solutions de mobilité (logiciels embarqués, batteries, services connectés).

Points de vigilance

  • Forte exposition au marché chinois, très concurrentiel sur l’électrique.
  • Sectoriel cyclique : le marché automobile reste sensible aux coûts des matières premières et aux cycles économiques.
  • Défis industriels importants pour réussir la bascule vers l’électrique tout en maintenant la marge opérationnelle.


BMW Group : un engagement environnemental réel mais encore perfectible

BMW accélère sa transition écologique avec une montée en puissance de l’électrique (plus de 426 000 véhicules 100 % électriques livrés en 2024) et des efforts notables pour réduire l’empreinte carbone de ses usines grâce à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables. Le constructeur développe également une approche d’économie circulaire, intégrant davantage de matériaux recyclés, notamment dans les batteries, pour limiter la pression sur les ressources naturelles.

Cependant, comme l’ensemble du secteur automobile, BMW reste confronté à des défis majeurs : forte dépendance aux matières premières critiques, impact environnemental élevé du scope 3, et rythme d’électrification encore inférieur aux acteurs les plus avancés. Une trajectoire positive, mais qui nécessite un suivi attentif pour un investisseur sensible aux enjeux climatiques.

Veolia Environnement : une valeur européenne solide, à la croisée du potentiel et de la transition écologique

Veolia Environnement est le leader mondial des services liés à l’eau, aux déchets et à l’énergie. En 2024, le groupe a réalisé 44,69 milliards d’euros de chiffre d’affaires, en hausse de +5 %, et un résultat net courant de 1,53 milliard d’euros (+14,6 %), porté par son plan stratégique « GreenUp 2024-2027 ».

Sur le plan boursier, Veolia affiche un PER d’environ 19, un niveau modéré pour une entreprise de services essentiels, avec des flux récurrents et un positionnement au cœur de la transition écologique. Ce multiple reflète une valorisation raisonnable compte tenu du profil de croissance continue du groupe et de sa capacité à améliorer ses marges.

Atouts stratégiques

  • Un modèle résilient basé sur la gestion des ressources essentielles : eau potable, assainissement, recyclage, valorisation énergétique.
  • Une croissance organique régulière, soutenue par des besoins structurels en Europe (traitement de l’eau, gestion des déchets, infrastructures vertes).
  • Une exécution solide grâce au plan GreenUp visant à concentrer les investissements sur les activités à plus forte valeur environnementale.

Points de vigilance

  • Un endettement élevé lié aux investissements massifs dans les infrastructures.
  • Un contexte réglementaire parfois contraignant dans les domaines de l'eau et des déchets.
  • Une activité sensible aux prix de l’énergie et aux conditions macro-économiques.

Veolia : un profil écologique intrinsèque

Veolia se distingue par un ancrage écologique très marqué, qui en fait l’une des valeurs européennes les plus alignées avec les objectifs environnementaux :

  • Transition environnementale au cœur du modèle : le plan « GreenUp 2024-2027 » réoriente les investissements vers l’économie circulaire, la dépollution, la gestion durable de l’eau et la valorisation des déchets.
  • Impact direct : ses solutions contribuent à réduire la consommation d’eau, limiter la pollution, optimiser la gestion des déchets et produire de l’énergie renouvelable locale.
  • Contribution à la décarbonation : Veolia accompagne collectivités et entreprises dans la réduction de leurs émissions, un atout majeur dans une Europe en transition énergétique.


Un point de vigilance demeure : ses activités étant industrielles, Veolia doit continuer à réduire l’impact carbone lié à ses opérations (transport des déchets, production d’énergie), même si l’impact net pour la société est globalement positif.

GIMV NV : une société d’investissement belge à PER modéré et positionnée sur les innovations durables

GIMV est une société d’investissement belge cotée, active depuis plus de 40 ans dans le financement de PME européennes à fort potentiel. Le groupe gère un portefeuille d’environ 60 entreprises réparties sur plusieurs plateformes thématiques : Smart Industries, Sustainable Cities, Health & Care, et Consumer. Cette diversité sectorielle lui permet de capter la croissance de segments innovants et souvent liés à la transition environnementale ou sociétale.

Sur le plan boursier, GIMV affiche un PER estimé d’environ 8,35 pour 2025, un niveau nettement inférieur à la moyenne du secteur du private equity coté. Cette valorisation modérée peut refléter la prudence du marché dans un contexte économique incertain, mais elle offre également un potentiel d’appréciation si les participations du groupe continuent de performer. Le ratio est d’autant plus attractif que la société affiche une valeur nette comptable par action élevée (plus de 53 €) et un historique de dividendes réguliers.

Un modèle créateur de valeur sur la durée

  • GIMV investit majoritairement dans des entreprises innovantes, souvent non cotées, en les accompagnant sur plusieurs années.
  • Le groupe bénéficie d’un effet portefeuille : les succès compensent les contreperformances, lissant les résultats.
  • La croissance des participations dans les secteurs industriels et urbains durables constitue un moteur important pour les années à venir.


Points de vigilance

  • La valorisation dépend des résultats des sociétés du portefeuille, ce qui peut rendre les bénéfices plus volatils que ceux d’une entreprise classique.
  • Le private equity reste un secteur sensible aux cycles financiers et aux conditions de crédit.


GIMV : un positionnement écologique à travers ses plateformes d’investissement

GIMV n’est pas une entreprise industrielle « classique », mais son impact environnemental s’exprime via les entreprises qu’elle finance. Une part importante de ses investissements vise des activités alignées avec les défis environnementaux européens :

  • Sustainable Cities : solutions pour la transition énergétique, infrastructures vertes, gestion durable des ressources.
  • Smart Industries : technologies visant à améliorer l’efficacité énergétique, l’automatisation et la sobriété industrielle.
  • Health & Care : innovations dans la santé, souvent moins carbonées que les secteurs traditionnels.


Toutefois, l’impact ISR doit être analysé à l’échelle du portefeuille : toutes les participations ne sont pas uniformément « vertes ». Néanmoins, l’orientation stratégique de GIMV montre une volonté croissante d’intégrer l’innovation durable dans ses décisions d’investissement.

Conclusion

Investir dans des actions pas chères à fort potentiel peut être une stratégie efficace pour capter des opportunités de croissance. Cependant, ce type de placement nécessite une analyse approfondie, une bonne gestion des risques et une diversification rigoureuse pour maximiser les rendements tout en minimisant l’exposition aux aléas du marché.

Plutôt que de sélectionner des actions individuelles, pourquoi ne pas opter pour une approche structurée et responsable ? Chez Goodvest, nous proposons une solution clé en main grâce à notre assurance-vie et notre PER, compatible avec l’Accord de Paris. En vous appuyant sur notre expertise, vous bénéficiez d’un portefeuille diversifié, composé des entreprises les plus prometteuses, tout en respectant des critères ESG exigeants. Ainsi, vous investissez de manière durable, en alignant vos placements sur vos convictions personnelles.

Avec Goodvest, conjuguez responsabilité, rentabilité et simplicité pour construire un patrimoine solide et en phase avec les enjeux de demain. Rejoignez-nous dès aujourd’hui pour une approche d’investissement à la fois éthique et performante.

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