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Couple et argent : les 6 erreurs à éviter pour une gestion financière sereine

Couple et argent : les 6 erreurs à éviter pour une gestion financière sereine

Parler d’argent en couple, c’est rarement romantique… mais c’est essentiel. Mauvaise répartition du budget, absence de compte joint, épargne mal gérée : les erreurs sont fréquentes, et parfois lourdes de conséquences.

homme et femme avec une tirelire

Dans cet article, on vous partage les 6 erreurs à éviter absolument quand on parle de couple et argent — pour construire une relation saine financièrement. 

On a également parlé de ce sujet sur notre chaine YouTube : Sa femme gagne 4 fois plus que lui... il le vit mal

Erreur n°1 : Ne pas parler d’argent… jamais

C’est peut-être l’erreur la plus fréquente et pourtant la plus facile à éviter. Dans un couple, ne jamais parler d’argent, c’est comme conduire à deux les yeux fermés. Et pourtant, c’est encore un tabou pour beaucoup : par gêne, par peur du conflit, ou simplement parce que “l’amour, ça ne se compte pas”… mais soyons clairs : l’amour ne suffit pas à gérer les finances.

Dans le top des erreurs à éviter entre couple et argent, celle-ci est un vrai classique. Éviter le sujet de l’argent dans le couple, c’est souvent laisser place à des malentendus, des tensions ou des incompréhensions liées à une méconnaissance de la situation financière de son compagnon. 

Pour poser les bases d’une vraie gestion à deux, il est essentiel d’échanger régulièrement sur certains sujets clés comme :

  • Les différents types revenus de chacun, pour pouvoir définir ensemble un budget commun cohérent, équitable et réaliste ;
  • Les charges courantes de chacun, comme par exemple les crédits, les abonnements ou le niveau d’endettement individuel ;
  • Les projets financiers ou d’investissement à deux ou personnels, qu’ils soient à court ou long terme ;
  • La capacité d’épargne du foyer, pour anticiper les imprévus ou financer des projets communs ;
  • La fiscalité du couple : anticiper les impôts permet d’éviter les mauvaises surprises.

Ces échanges permettent non seulement de construire une stratégie financière commune, mais aussi d’éviter les conflits liés à l’argent dans le couple. Mieux encore, ils encouragent le partage de la culture financière. Chacun peut apporter ses connaissances, ses bons réflexes, ses outils (budgets, tableaux de suivi, applications…) pour aider l’autre à progresser dans sa gestion financière et son épargne.

Erreur n°2 : Ne pas définir de budget commun équitable

Dans un couple, il n’existe pas de règle universelle pour gérer les finances. Certains préfèrent un partage 50/50, d’autres choisissent que l’un prenne en charge toutes les dépenses communes. Mais attention : dans la liste des "couple et argent 6 erreurs à éviter", l’absence de budget commun clair et équitable est une source fréquente de frustration… et parfois de conflits.

Pourquoi ? Parce que ne pas aligner l’organisation financière sur la réalité de chacun peut créer des déséquilibres invisibles mais profonds. Et quand l’un des deux se sent lésé ou mis en difficulté financière, cela finit toujours par se ressentir dans la relation.

La première étape, c’est de poser à plat toutes les charges régulières du foyer. Voici quelques exemples typiques à intégrer dans le budget du couple :

  • Le loyer ou les mensualités du crédit immobilier pour la résidence principale.
  • Les éventuelles autres mensualités de crédits communs (investissements immobiliers, voiture, travaux, etc.).
  • Le budget alimentaire.
  • Les factures régulières : énergie, internet, assurances…
  • Les dépenses liées à l’éducation des enfants (frais de garde, école, cantine…).
  • Les vacances prévues à deux ou en famille.
  • Et même un budget pour les plaisirs communs (restos, sorties, activités).

Ce budget partagé permet de visualiser ce que le couple dépense réellement ensemble chaque mois. Et c’est la base pour construire une organisation financière saine.

L’erreur serait de penser qu’équitable = égal. Dans un couple, les niveaux de revenus sont souvent différents. C’est pourquoi il est beaucoup plus juste de proratiser les dépenses communes en fonction des niveaux de revenus de chacun.

Prenons un exemple concret :

  • Madame Goodvest gagne 120 000 € nets par an (10 000 €/mois).
  • Monsieur Goodvest gagne 30 000 € nets par an (2 500 €/mois).
  • Leur budget de charges communes est de 4 000 € par mois.

En faisant 50/50, chacun devrait verser 2 000 €. Résultat : Monsieur ne garde que 500 € pour vivre, tandis que Madame conserve 8 000 €. C’est déséquilibré.

En proratisant :

  • Madame prend en charge 80 % du budget (soit 3 200 €) : Il lui reste 6 800 €
  • Monsieur prend 20 % (soit 800 €) : Il lui reste 1 700 €

Cette méthode est simple, juste, et permet à chacun de conserver un reste à vivre cohérent, tout en contribuant à la vie commune selon ses moyens. C’est un vrai levier pour éviter tensions, rancunes ou dépendance financière. Autre option, plus radicale pour rééquilibrer les écarts de revenus : chacun épargne exactement la même somme, et le reste est versé dans un budget ou une épargne commune.

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Erreur n°3 : Ignorer l’impact du régime matrimonial sur vos finances

Dans un couple, parler d’argent, ce n’est pas seulement définir un budget ou répartir les dépenses. C’est aussi comprendre les règles juridiques qui encadrent la propriété des biens, des revenus, des dettes… Et c’est là qu’intervient un sujet souvent négligé : le régime matrimonial.

Parmi les 6 erreurs à éviter entre couple et argent, ne pas comprendre les implications de son régime matrimonial peut entraîner de lourdes conséquences, notamment en cas de séparation ou de décès.

En effet, le régime matrimonial détermine :

  • À qui appartiennent les revenus perçus pendant la vie commune ;
  • Qui est responsable des dettes contractées (seul ou à deux) ;
  • Comment sont répartis les actifs patrimoniaux (immobilier, placements, investissements…) ;
  • Quels sont les droits du conjoint en cas de divorce ou de décès.

Bref, ce régime est le cadre légal de la gestion de l’argent dans le couple. Il est donc essentiel de faire la distinction entre :

  • La masse commune : les biens qui appartiennent à la communauté (selon le régime choisi) ;
  • Les masses propres : les biens qui appartiennent individuellement à l’un des deux conjoints (biens acquis avant le mariage, héritages, donations, selon le régime choisi…).

Mélanger ces deux masses peut entraîner des confusions… voire des litiges. D’où l’importance de bien connaître son régime matrimonial, car c’est lui qui détermine les règles du jeu.

Voici les trois principaux régimes matrimoniaux en France : 

  • La communauté légale réduite aux acquêts (régime par défaut si aucun contrat n’est signé) : Les biens acquis pendant le mariage sont communs, mais les biens possédés avant restent propres. Les revenus du couple sont communs.
  • La communauté universelle : Tous les biens et revenus, même ceux acquis avant le mariage, sont mis en commun.
  • La séparation de biens : Chacun reste propriétaire de ses biens, revenus et dettes.

CONSEIL DE GOODVEST

« Le PACS n’est pas un régime communautaire, mais indivisaire. Cela signifie que les biens achetés ensemble sont partagés, mais que chacun conserve ses biens propres. Également, le PACS ne donne aucun droit successoral automatique. En cas de décès, le partenaire survivant n’hérite de rien, sauf si un testament a été rédigé. Un point souvent oublié, mais essentiel dans une gestion patrimoniale de couple. »

Lire aussi : Donation au dernier vivant pour protéger son conjoint

Erreur n°4 : Garder tous ses comptes séparés (ou tout mettre en commun sans réfléchir)

Dans un couple, la question des comptes bancaires est souvent délicate. Faut-il tout partager ? Faut-il tout séparer ? Ou faut-il trouver un juste milieu ?

Deux erreurs opposées, mais tout aussi risquées, sont fréquentes :

  • Tout mettre en commun sans discussion claire sur les règles du jeu ;
  • Garder tous les comptes séparés, sans créer de structure commune pour gérer les dépenses à deux.

La solution la plus simple et la plus saine pour gérer les dépenses communes du couple reste souvent l’ouverture d’un compte joint. Ce compte permet d’y verser chacun, selon le budget commun défini (et idéalement en fonction des revenus comme vu dans les parties précédentes), une part de ses revenus. Il sert ensuite à régler les charges communes et d’éviter les déséquilibres, les malentendus ou les reproches.

Avoir un compte personnel pour chacun reste tout aussi important. Il permet de :

  • Gérer ses dépenses individuelles (vêtements, loisirs, cadeaux…) ;
  • Garder un minimum de confidentialité et d’autonomie financière ;
  • Ne pas se sentir “surveillé” ou dépendant dans la gestion de son argent.

L’objectif n’est pas de cacher des choses à son ou sa partenaire, mais de préserver un espace de liberté financière dans une structure budgétaire équilibrée.

Lire aussi : Ouvrir un compte joint

Erreur n°5 : Ne pas avoir d’épargne personnelle

Dans un couple, on partage beaucoup : un logement, des dépenses, parfois un compte joint. Mais parmi les erreurs à éviter dans la vie financière du couple, oublier de se constituer une épargne personnelle est une faute qu’il vaut mieux éviter.

Pourquoi ? Parce que l’épargne individuelle est un gage de liberté financière, d’autonomie… et une forme de sécurité. Une séparation, un imprévu, un projet personnel ou professionnel ? Avoir des ressources propres, c’est pouvoir rebondir sans dépendre entièrement de son ou sa partenaire.

RAPPEL DE GOODVEST

« Dans les régimes communautaires (comme la communauté réduite aux acquêts), les sommes épargnées pendant le mariage sont considérées comme appartenant à la communauté… même si le compte est à votre nom. C’est pourquoi il est crucial de bien comprendre son régime matrimonial, pour savoir ce qui vous appartient réellement en propre et ce qui est partagé dans le couple. »

Selon vos objectifs (court, moyen ou long terme), votre appétence au risque et votre horizon de placement, plusieurs solutions s’offrent à vous :

  • Les livrets d’épargne (Livret A, LDDS, Livret Goodvest) : accessibles, sécurisés et disponibles à tout moment.
  • Le PEA (Plan d’Épargne en Actions) : pour investir en bourse Européenne avec des avantages fiscaux.
  • Le PER (Plan d’Épargne Retraite) : pour anticiper l’avenir tout en optimisant sa fiscalité.
  • L’assurance-vie : polyvalente, souple et idéale pour les projets à long terme ou la transmission.
  • Le contrat de capitalisation : un outil patrimonial souvent complémentaire à l’assurance-vie.
  • Le compte-titres : pour une gestion libre et diversifiée, adaptée aux investisseurs aguerris.

Lire aussi : Comment épargner efficacement avec Goodvest ?

Erreur n°6 : Ne pas avoir d’épargne commune

À l’inverse, une autre erreur fréquente parmi les erreurs à éviter, c’est de tout épargner de façon séparée, sans jamais penser à une épargne commune.

Pourtant, une épargne à deux permet :

  • D’anticiper des charges imprévues du foyer (panne de voiture, travaux, dépenses de santé…) ;
  • de financer des projets patrimoniaux communs (achat immobilier, mariage, enfants…) ;
  • ou encore de se lancer dans un investissement à deux, dans un cadre réfléchi et sécurisé.

Deux grandes options s’offrent au couple :

  • Un livret d’épargne commun.
  • Un contrat d’assurance-vie en co-souscription.

Lire aussi : Pourquoi envisager la co souscription d'une assurance vie ?

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