Sport et développement durable : un duo gagnant

Courir au grand air, vibrer en équipe, repousser ses limites… Le sport fait battre le cœur de millions de Français, au quotidien comme lors des grands événements, mais derrière cette énergie positive se cache une réalité plus contrastée : infrastructures énergivores, équipements jetables, déplacements intensifs ; la pratique sportive n’est pas toujours en phase avec les enjeux écologiques.
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Heureusement : il est possible de pratiquer autrement. Équipements écoresponsables, initiatives locales, choix financiers alignés. Et si votre prochain engagement pour la planète passait par votre manière de bouger et d’épargner ?
Le sport, un moteur collectif… mais énergivore
À l’échelle mondiale, le sport est bien plus qu’une activité physique : c’est un pilier culturel, économique et social. En revanche, ce moteur collectif cache une empreinte écologique souvent sous-estimée. Grands événements, infrastructures surdimensionnées, équipements jetables… la pratique sportive génère un impact tangible sur l’environnement.
Prenons quelques exemples emblématiques :
- Les Jeux Olympiques mobilisent chaque fois des milliards d’euros d’investissements et des centaines de milliers de déplacements internationaux.
- La Coupe du monde de football engendre une logistique colossale et une consommation énergétique record.
- Le Tour de France, bien qu’inscrit dans les paysages naturels, entraîne des flux massifs de spectateurs et de véhicules motorisés.
Les principales sources d’empreinte carbone dans le sport :
- Les transports (spectateurs, équipes, logistique)
- La construction et l’entretien des infrastructures (stades, gymnases, pistes)
- Les équipements à usage court ou non recyclables
- Les événements à forte consommation énergétique
- La médiatisation (éclairage, retransmissions, écrans géants…)
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Des initiatives durables émergent dans le monde du sport
Face aux enjeux climatiques et à l’urgence d’une transition écologique, le monde du sport commence, lui aussi, sa mue. Qu’il s’agisse d’équipements, d’événements ou de pratiques du quotidien, les initiatives durables se multiplient, poussées par les fédérations, les collectivités ainsi que les pratiquants eux-mêmes.
Certaines fédérations internationales ont déjà adopté une charte environnementale, comme celle du rugby ou du tennis, qui imposent à leurs organisateurs des critères stricts : limitation des déchets, recours à des matériaux recyclés, réduction des déplacements motorisés, incitation au covoiturage ou aux mobilités douces.
Du côté des clubs amateurs et professionnels, on voit émerger de plus en plus de projets concrets : interdiction des bouteilles plastiques, équipements écoresponsables, récupération de l’eau de pluie pour l’entretien des terrains, formations à l’écoresponsabilité pour les encadrants ou mise en place de comportements responsables dans la gestion des déchets.
Exemples de développement durable dans le sport
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Sport et environnement : des projets qui changent la donne
Du semi-marathon éco-conçu à la rénovation de gymnases basse consommation, les projets sport et environnement se multiplient sur le territoire. Ils illustrent un mouvement de fond : le sport peut devenir un acteur majeur de la transition écologique, à condition de revoir ses priorités et ses infrastructures.
Des initiatives locales aux grands rendez-vous, plusieurs acteurs montrent l’exemple :
- L’Éco-run de Lyon, un événement de course à pied axé sur la réduction des déchets, la sensibilisation aux gaz à effet de serre et le tri sélectif sur le parcours.
- Le programme Sport Nature et Biodiversité, porté par une fédération sportive et soutenu par le ministère des Sports, vise à encourager les pratiques sportives en pleine nature, tout en protégeant les écosystèmes locaux.
- La charte des événements responsables du Comité national olympique et sportif français, qui incite les organisateurs à mesurer leur empreinte carbone et à limiter la consommation de ressources.
Ces projets s’inscrivent dans les objectifs de développement durable de l’Agenda 21 du sport, élaboré avec l’aide du comité international olympique et relayé par les acteurs du mouvement sportif en France.
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Équipement, alimentation, transport : comment rendre sa pratique sportive plus durable ?
Adopter une pratique de sport écologique passe aussi par des gestes simples, à la portée de chacun. Vous avez un vrai pouvoir d’action, que ce soit dans le choix de votre équipement, de votre alimentation ou de vos modes de déplacement.
Voici quelques écoréflexes à intégrer dans votre pratique du sport :
- Opter pour du matériel écoresponsable : choisissez des vêtements issus de matières recyclées ou labellisées, évitez les équipements à usage unique, privilégiez les marques engagées dans une démarche d’écoresponsabilité.
- Limiter les transports polluants : favorisez les trajets à pied, à vélo ou en covoiturage pour vous rendre à votre entraînement. Pensez aux infrastructures sportives de proximité, souvent méconnues.
- Réduire les déchets plastiques : abandonnez les bouteilles jetables au profit de gourdes réutilisables. Évitez les emballages alimentaires superflus.
- Adapter son alimentation : misez sur des encas faits maison, issus de circuits courts et faibles en emballage. Privilégiez une hydratation naturelle.
- Respecter la nature lors de sports outdoor : si vous pratiquez un sport de nature (trail, VTT, randonnée…), respectez la faune, la flore et emportez toujours vos déchets avec vous.
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Le rôle de l’épargne dans la transition écologique
Courir pour sa santé, pédaler pour la planète et placer son argent pour le climat ? Si la pratique du sport a un impact sur l’environnement, elle s’inscrit aussi dans un système économique plus large. Et c’est là que votre épargne entre en jeu.
Aujourd’hui, la plupart des produits d’épargne traditionnels financent, sans que vous le sachiez, des entreprises polluantes, y compris celles impliquées dans des événements sportifs à forte empreinte carbone.
Quelques chiffres parlants :
- Un marathon international peut générer plus de 500 tonnes de CO2 principalement à cause des transports et des infrastructures.
- Les Jeux Olympiques d’été de Tokyo ont émis plus de 2,7 millions de tonnes de CO2 malgré les engagements annoncés.
- À l’inverse, 1 000 € placés sur un livret durable tel que celui de Goodvest permettent de financer uniquement des projets bas carbone, notamment dans l’énergie renouvelable, la mobilité douce, ou la protection des écosystèmes.
Le lien entre sport et épargne est simple : pratiquer une activité physique écoresponsable, c’est déjà un pas. Mais diriger son épargne vers la transition écologique, c’est amplifier son impact.
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Vers un sport durable accessible à tous
Un sport durable ne peut exister sans inclusion, accessibilité et éducation au développement durable. Pour répondre aux enjeux environnementaux et sociaux, il doit s’adresser à toute la société, y compris les publics éloignés de la pratique sportive ou les personnes en situation de handicap.
Des structures comme le Comité International Olympique ou le Ministère des Sports encouragent cette transition en intégrant les Objectifs de Développement Durable (ODD) dans leur stratégie. Le sport paralympique, par exemple, incarne à lui seul cette volonté d’un cadre plus équitable, au croisement de la cohésion sociale et de l’éducation physique.
Encourager les sports de nature, développer des espaces partagés, favoriser la mise en œuvre de politiques locales : autant d’actions qui rendent la transition écologique concrète.
Le sport et le développement durable forment un duo d’avenir. Face aux défis climatiques et sociaux, chaque activité sportive, chaque manifestation, chaque prise de conscience compte. En tant que citoyens du grand public mais aussi acteurs de la société civile, nous avons le pouvoir de faire évoluer les règles du jeu : dans nos choix de consommation, de pratique physique et sportive sans oublier notre utilisation de l’épargne.
Chez Goodvest, notre mission est de renforcer la responsabilité sociétale via des investissements à impact. Ensemble, accélérons la transition écologique du sport, sur le terrain comme en dehors.
Questions fréquentes en Écologie
Quels équipements privilégier pour une pratique plus responsable ?
Favorisez les équipements durables : textiles recyclés, gourdes réutilisables, chaussures écoresponsables, etc. Certains labels comme Oeko-Tex ou Bluesign garantissent un moindre impact environnemental.
Comment savoir si une salle de sport est engagée écologiquement ?
Renseignez-vous sur leur politique énergétique, le tri des déchets ou l’origine de leurs produits (nettoyants, snacks, etc.). Des plateformes comme Acteurs du Sport Durable recensent certaines initiatives engagées.
Est-ce que les grands événements sportifs s’ouvrent à la durabilité ?
Oui, de plus en plus d’événements (JO, Tour de France, Coupe du monde…) adoptent des chartes écoresponsables : compensation carbone, réduction des déchets plastiques, mobilité douce pour les spectateurs.
Quel lien entre mon épargne et l’impact environnemental du sport ?
Vos placements peuvent financer, ou non, des industries polluantes (ex : infrastructures sportives énergivores). Une épargne verte, comme celle de Goodvest, oriente les flux financiers vers la transition écologique, y compris dans le sport.
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