Les avantages des data centers écologiques en 2025

Avec l'IA, cette consommation doublera d'ici 2030. L'enjeu est évidemment d'éviter que la révolution numérique ne tourne au désastre climatique. Heureusement, une solution commence à faire son chemin : des data centers qui transforment l'essentiel de leur chaleur dissipée en chauffage urbain, fonctionnant à 100% aux énergies renouvelables et divisent par deux leur consommation. 

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Data centers écologiques : de quoi parle-t-on vraiment ?

Les trois piliers d'un data center vert

Un data center véritablement écologique ne se contente pas d'apposer un label vert sur ses installations. Et heureusement ! "Sous le capot", il repose sur trois fondamentaux mesurables et vérifiables.

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L'efficacité énergétique constitue le premier pilier

Elle se mesure par le PUE (Power Usage Effectiveness). C'est le ratio entre l'énergie totale consommée et celle utilisée par les équipements informatiques. Un PUE de 1,0 représenterait la perfection théorique : toute l'énergie irait aux serveurs, aucune au refroidissement ou aux systèmes annexes. En pratique, un data center moderne doit viser un PUE inférieur à 1,3, quand la moyenne du secteur stagne est proche de 1,60. Pour rendre ce chiffre parlant, un PUE de 1,56 signifie que pour 1 kWh utilisé par les serveurs, 0,56 kWh supplémentaire est consommé pour le refroidissement et l'infrastructure.

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Le recours aux énergies renouvelables forme le deuxième pilier

Les acteurs sérieux s'engagent. Ils se fixent un minimum de 75% d'électricité verte, avec un objectif de 100% avant 2030. Cette transition s'opère via des contrats d'achat d'électricité (PPA - Power Purchase Agreements) conclus directement avec des producteurs d'énergie solaire, éolienne ou hydraulique. L'idée de pareils contrats est de garantir un approvisionnement stable sur 10 à 20 ans. Avec des prix stables qui protègent contre la volatilité du marché de l'énergie !

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La valorisation de la chaleur produite représente le troisième pilier, longtemps négligé.

Les serveurs génèrent une chaleur considérable. On n'est pas loin de 90% de l'électricité consommée dissipée en chaleur. Traditionnellement évacuée dans l'atmosphère, cette énergie peut chauffer des bâtiments, des serres, et même des réseaux urbains. En France, la valorisation de la chaleur "fatale" deviendra obligatoire pour les nouveaux data centers de plus de 1 MW dès octobre 2025.

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Quelles sont les innovations concrètes qui changent la donne ?

Le refroidissement liquide est une brique essentielle dans la quête d'efficacité énergétique.

Cela consiste à immerger les serveurs dans des fluides diélectriques spécialisés (non-conducteurs). Avec un tel mécanisme, on réduit de moitié la consommation électrique par rapport au refroidissement à air traditionnel ! Les leaders du secteur atteignent des PUE remarquables de 1,02, frôlant la perfection théorique. Fort logiquement, le marché du refroidissement liquide devrait passer de 294 millions de dollars en 2024 à 1,49 milliard en 2031 (source).

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L'intelligence artificielle optimise en temps réel la gestion énergétique.

Les algorithmes analysent continuellement les conditions thermiques, anticipent les pics de charge et renforcent / allègent le refroidissement. Cette approche permet des économies supplémentaires de 20% sur la facture énergétique. Google et Microsoft utilisent déjà ces systèmes pour réduire l'intensité carbone de leurs data centers.

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Lire aussi : Comment investir dans la transition énergétique avec Goodvest

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Les data centers verts sont-ils réellement rentables ?

La réponse est Oui.

Les acteurs qui investissent dans un data center écologique récupèrent leur investissement en 2 à 3 ans, en moyenne. Cela peut surprendre, sachant que les coûts initiaux sont plus élevés (ils déboursent de 20 à 60% plus). Cette rentabilité rapide tient avant tout aux économies d'exploitation, substantielles et durables.

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Les économies énergétiques représentent le principal levier de rentabilité.

Avec l'électricité comptant pour 45 à 60% des coûts opérationnels, une réduction de la consommation transforme forcément l'équation économique. Le refroidissement liquide, par exemple, diminue les besoins en climatisation. Par ricochet, on génère des économies annuelles de plusieurs millions d'euros pour un data center de taille moyenne.

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La protection contre la volatilité des prix énergétiques constitue un avantage stratégique.

Les contrats d'approvisionnement en énergies renouvelables offrent une visibilité tarifaire sur 10 à 20 ans, immunisant l'exploitation contre les fluctuations du marché.

Donc, résumons les quatre sources de rentabilité d'un data center vert :

• Réduction des coûts énergétiques de 30 à 50%
• Optimisation de la densité des serveurs (plus de puissance au m²)
• Valorisation financière de la chaleur récupérée
• Avantages fiscaux et subventions gouvernementales

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Quelle est la taille actuelle du marché du data center vert ?

Le marché des data centers écologiques était valorisé à 71 milliards de dollars en 2024.

Dix ans plus tard, le consensus est qu'il devrait atteindre 392 milliards en 2034, soit une croissance annuelle de 18,56%.

Cette dynamique s'explique par la convergence de trois facteurs : l'explosion de l'IA (qui représentera l'essentiel de la nouvelle demande d'ici 2030), le durcissement réglementaire et la pression des investisseurs ESG.

L'Europe se positionne en leader mondial en se fixant des objectifs plus contraignants qu'ailleurs. La directive européenne sur l'efficacité énergétique (EED) impose depuis septembre 2024 un reporting détaillé pour tous les data centers de plus de 500 kW. Le Climate Neutral Data Centre Pact, signé par plus de 100 opérateurs représentant 80% du marché européen, vise la neutralité carbone complète d'ici 2030.

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Des exemples français qui inspirent

Qarnot Computing réinvente le modèle

Cette startup française est créditée d'une réputation flatteuse dans le secteur. Plutôt que de construire d'immenses hangars climatisés, Qarnot distribue ses serveurs directement dans les bâtiments sous forme de radiateurs numériques. Le concept est simple, mais il est révolutionnaire : la chaleur générée par les calculs informatiques chauffe gratuitement les logements.

Avec un PUE exceptionnel de 1,05 et une valorisation de l'essentiel de la chaleur produite, Qarnot équipe déjà de nombreux logements sociaux. L'entreprise a démontré qu'un data center peut économiser jusqu'à 600 000 mètres cubes d'eau par an - l'équivalent de 6,5 piscines olympiques par jour économisées par rapport aux systèmes traditionnels. La récente levée de fonds de 35 millions d'euros permettra d'industrialiser ce modèle disruptif qui réduit l'essentiel de l'empreinte carbone par rapport aux data centers classiques.

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OVHcloud mise sur le 100% renouvelable

On ne présente plus vraiment OVHcloud, leader européen du cloud, avec 400 000 serveurs répartis sur 35 data centers. L'entreprise a signé en 2024 un contrat historique avec EDF Renewables pour une centrale solaire de 50 MW dans le sud de la France, sécurisant son approvisionnement électrique pour les 15 prochaines années à un prix fixe.

Depuis 2003, OVHcloud développe un système propriétaire de refroidissement par eau qui élimine le besoin de climatisation. Cette innovation permet d'atteindre un PUE moyen de 1,29 en 2024, avec des records à 1,09 sur certains sites. L'économie réalisée ? Plus de 20 millions d'euros par an sur la facture électrique. L'objectif affiché : 100% d'énergies renouvelables.

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Lire aussi : Les infrastructures vertes, pilier de votre épargne responsable

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Comment investir dans cette révolution avec Goodvest

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Notre fonds "Infrastructures Vertes"

Le fonds Eiffel Infrastructures Vertes, accessible via votre assurance-vie ou PER Goodvest, finance directement la transition énergétique européenne.

Avec un objectif de rendement de 4% net annuel et un investissement minimum de 500€, il démocratise l'accès à cette classe d'actifs traditionnellement réservée aux institutionnels.

Ce fonds investit dans des projets concrets qui alimentent, entre autres, les data centers écologiques, à hauteur de 6% gérés par le fonds.

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Une approche globale et cohérente

L'intégration des infrastructures vertes dans votre portefeuille suit une logique de diversification maîtrisée. Nous recommandons de limiter cette allocation à 30% maximum de votre épargne, en respectant un horizon d'investissement minimum de 4 ans.

Cette approche permet de bénéficier du potentiel de croissance du secteur, tout en ménageant un certain équilibre avec d'autres classes d'actifs. L'accompagnement Goodvest garantit une cohérence globale de votre stratégie d'investissement responsable !