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Peut-on obtenir une avance à partir de l'encours de son assurance-vie ?

Peut-on obtenir une avance à partir de l'encours de son assurance-vie ?

L’assurance-vie est souvent perçue comme une épargne « bloquée » destinée au long terme. Pourtant, elle peut aussi devenir un levier de trésorerie lorsque vous faites face à un besoin ponctuel de liquidités. Faut-il pour autant procéder à un rachat et accepter les conséquences fiscales et patrimoniales qui l’accompagnent ? Encore méconnue, l’avance sur assurance-vie permet d’obtenir des fonds sans désinvestir son épargne.

Qu’est-ce qu’une avance sur un contrat d’assurance-vie ?

Une avance sur un contrat d’assurance-vie est un prêt accordé par l’assureur, dont le montant est calculé en fonction de l’encours de votre contrat. Contrairement à un rachat partiel, l’avance ne constitue pas un retrait : les sommes investies restent intégralement placées sur les supports de votre assurance-vie et continuent donc de produire des intérêts.

Concrètement, l’assureur vous verse une somme d’argent que vous vous engagez à rembourser dans un délai déterminé, généralement assortie d’un taux d’intérêt prévu dans les conditions générales du contrat. L’encours de votre assurance-vie sert alors de garantie au prêt.

L’avance se distingue ainsi clairement d’un rachat :

  • elle n’entraîne aucune fiscalité, puisqu’il s’agit d’un prêt et non d’un retrait ;
  • elle préserve l’antériorité fiscale de votre contrat ;
  • elle vous permet de faire face à un besoin temporaire de trésorerie sans remettre en cause votre stratégie d’investissement à long terme.

Souvent méconnue, l’avance sur assurance-vie constitue donc un outil de financement souple et stratégique, particulièrement adapté lorsque vous souhaitez mobiliser des liquidités tout en continuant à faire fructifier votre épargne.

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Pourquoi demander une avance sur assurance-vie ?

L’avance sur assurance-vie est une alternative à un rachat partiel pour faire face à un besoin de liquidité temporaire.

En effet, en obtenant une avance, vous n’êtes pas imposables sur les sommes reçues (puisqu’il s’agit d’un prêt) et, surtout, vous préservez les investissements de votre assurance-vie pour continuer de profiter au mieux de la capitalisation des intérêts.

Obtenir des liquidités à partir de son encours sans liquider ses investissements

L’un des principaux atouts de l’avance sur assurance-vie est de vous permettre d’accéder à des liquidités sans avoir à vendre vos supports d’investissement. Contrairement à un rachat partiel, qui implique la cession d’une partie de votre encours, l’avance laisse votre capital intégralement investi, qu’il soit placé sur des fonds euros ou des unités de compte.

Cette caractéristique est particulièrement intéressante dans une logique d’investissement à long terme. En effet, plus votre épargne reste investie longtemps, plus elle bénéficie pleinement de la capitalisation des intérêts. Les gains générés chaque année sont réinvestis et produisent eux-mêmes des gains, créant un effet cumulatif qui peut significativement améliorer la performance globale de votre assurance-vie dans le temps.

En cas de besoin ponctuel de trésorerie (financement d’un projet, dépense imprévue ou opportunité d’investissement) l’avance permet donc de concilier liquidité immédiate et continuité de la stratégie patrimoniale. Vous disposez des fonds nécessaires, tout en conservant le potentiel de rendement de votre assurance-vie et sans remettre en cause l’horizon de placement initialement défini.

Lire aussi : Comment récupérer l'argent d'une assurance-vie ?

Éviter la fiscalité sur les rachats

L’avance sur assurance-vie présente un avantage fiscal majeur : les sommes perçues ne sont pas imposables. En effet, l’avance est juridiquement considérée comme un prêt consenti par l’assureur et non comme un retrait de votre épargne. À ce titre, elle n’entraîne aucune imposition sur les gains, ni prélèvements sociaux.

À l’inverse, un rachat partiel ou total déclenche immédiatement la fiscalité propre à l’assurance-vie, portant sur la part d’intérêts comprise dans les sommes retirées. Cette fiscalité peut s’avérer pénalisante, en particulier lorsque le contrat n’a pas encore atteint une ancienneté suffisante.

Or, le régime fiscal de l’assurance-vie devient particulièrement attractif après 8 ans de détention, grâce aux abattements annuels (4 600 euros pour une personne seule, 9 200 euros pour un couple) et à une imposition allégée (24,7 % au lieu de 30 %). Recourir à une avance permet donc de différer la taxation, de préserver l’antériorité fiscale du contrat et de choisir un moment plus opportun pour effectuer d’éventuels rachats.

En cas de besoin de liquidités à court ou moyen terme, l’avance constitue ainsi une solution fiscalement neutre, souvent plus avantageuse qu’un rachat, notamment lorsque l’objectif est de conserver l’assurance-vie dans une optique de long terme.

Lire aussi : Tableaux de la fiscalité de l'assurance vie

Une alternative intéressante aux crédits à la consommation

Les crédits à la consommation ont la réputation de pratiquer des taux d’intérêt élevés avec des modalités de remboursement contraignantes (crédits amortissables où vous remboursez chaque mois une partie du capital et des intérêts).

L’avance sur assurance-vie, en raison de la garantie par l’encours, vous permet de bénéficier de taux généralement plus intéressants (définis dans le contrat d’assurance-vie) avec des modalités de remboursement plus souple (remboursement in fine, en une seule fois, par exemple).

Votre épargne est bloquée ou peu liquide

Certaines composantes d’un contrat d’assurance-vie peuvent rendre un rachat partiel difficile, inopportun ou pénalisant à un instant donné. C’est notamment le cas de certains supports d’investissement à échéance, comme les produits structurés, dont la sortie anticipée peut entraîner une perte en capital ou une valorisation défavorable.

Ces supports sont généralement conçus pour être conservés jusqu’à leur maturité. Un rachat avant l’échéance peut alors :

  • forcer une cession dans de mauvaises conditions de marché ;
  • annuler les mécanismes de protection ou de rendement prévus au départ ;
  • exposer l’épargnant à une forte volatilité ou à un risque de moins-value immédiate.

Dans ce contexte, l’avance sur assurance-vie constitue une solution particulièrement pertinente. Elle permet d’obtenir des liquidités sans toucher aux supports temporairement illiquides ou à échéance, et donc sans remettre en cause la stratégie d’investissement initiale.

Lire aussi : Produits structurés en assurance-vie : comment et pour qui ?

Quelles sont les caractéristiques de l’avance sur assurance-vie ?

Maintenant que vous voyez l’intérêt de l’avance, intéressons-nous aux modalités. Il faut savoir que les règles applicables à l’avance sont disponibles directement sur votre contrat d’assurance-vie ou dans les conditions générales.

Elles prévoient généralement :

  • les conditions d'octrois de l’avance ;
  • le montant calculé à partir de l’encours ;
  • le taux d’intérêt ;
  • la durée de remboursement.

Le montant de l’avance

Le montant de l’avance est calculé à partir de l’encours de votre contrat d’assurance-vie. Bien sûr, cet encours servant de garantie et étant susceptible de varier, vous ne pourrez pas en obtenir la totalité sous la forme d’une avance.

Généralement, le montant maximum de l’avance correspond à :

  • 80 % de l’encours total pour une assurance-vie en fonds euros (celles à capital garanti)
  • 60 % pour les assurances-vie en unité de compte ou multi supports.

Quel est le coût de l’avance ?

Dans la grande majorité des contrats d’assurance-vie, le taux de l’avance est variable. Il est généralement indexé sur :

  • un taux de référence de marché (comme le taux moyen des emprunts d’État),
  • ou le rendement des actifs de l’assureur (fonds en euros, actifs obligataires),

auquel s’ajoute une marge contractuelle (1 point généralement).

Les intérêts sont le plus souvent calculés mensuellement sur le capital restant dû et viennent s’ajouter au montant à rembourser à l’échéance de l’avance.

Conseil de Goodvest : Ce qui compte vraiment pour apprécier le taux d’intérêt de l’avance est le taux réel c'est-à-dire la différence entre le taux de rendement de votre assurance-vie et le taux de l’avance. S'il est positif, le coût de l’avance est indolore puisque vous gagnez plus que ce que cela vous coûte.

Comment se rembourse l’avance d’une assurance-vie ?

L’avance est dans la plupart des cas consentie pour une durée de 3 ans maximum. Il est parfois possible de la renouveler (c’est le cas chez Goodvest).

En principe, vous pouvez la rembourser entièrement à l'échéance ou partiellement, à votre convenance.

Lire aussi : Comment protéger son épargne en cas de crise ?

Rachat ou avance sur assurance-vie : que choisir ?

Si l’avance sur assurance-vie présente de nombreux avantages, elle n’est pas gratuite pour autant. Il s’agit bien d’un prêt, qui génère des intérêts à rembourser à l’assureur. Elle n’est donc pas systématiquement plus avantageuse qu’un rachat partiel et doit être envisagée au cas par cas.

Pour déterminer si l’avance est pertinente, il convient de mettre en balance deux éléments clés :

  • le coût fiscal immédiat d’un rachat partiel,
  • et le coût financier réel de l’avance, lié aux intérêts payés.


Comparer la fiscalité du rachat et le coût de l’avance

Un rachat partiel entraîne une imposition immédiate sur la part de gains comprise dans les sommes retirées, selon la fiscalité spécifique de l’assurance-vie. Cette fiscalité peut être significative, notamment lorsque le contrat est récent ou que les plus-values latentes sont importantes.

À l’inverse, l’avance n’est pas imposable, mais elle engendre des intérêts dont le taux est fixé contractuellement. Le véritable critère d’arbitrage réside donc dans la comparaison entre ces intérêts et l’impôt qui aurait été dû en cas de rachat.

Le rôle clé du rendement attendu de l’assurance-vie

Il est également essentiel de comparer le taux d’intérêt de l’avance avec le taux de rentabilité estimé de votre assurance-vie. Ce rendement n’est jamais garanti, en particulier lorsque le contrat est investi en unités de compte. Il peut toutefois être partiellement anticipé si l’assurance-vie est majoritairement investie en fonds euros et en obligations à long terme, dont les rendements sont généralement plus stables.

Si le rendement espéré de votre assurance-vie est supérieur au taux de l’avance, le coût réel de l’opération peut être faible, voire neutre : votre épargne continue de produire plus de gains que le montant des intérêts à payer. En revanche, si le taux de l’avance dépasse la performance attendue du contrat, l’avance devient plus coûteuse qu’un rachat partiel, surtout sur une durée prolongée.

Quand l’avance est-elle réellement pertinente ?

L’avance sur assurance-vie est donc particulièrement intéressante lorsque :

  • le besoin de liquidités est temporaire ;
  • le contrat est jeune ou fortement chargé en plus-values (rachat fiscalement pénalisant) ;
  • le rendement attendu du contrat est supérieur au taux de l’avance.

À l’inverse, lorsque le besoin de trésorerie est durable ou que le taux de l’avance est élevé par rapport à la performance anticipée de l’assurance-vie, un rachat partiel peut s’avérer plus judicieux. D’où l’importance d’une analyse personnalisée avant de faire son choix.

Exemple chiffré : avance ou rachat partiel, que choisir ?

Imaginons un épargnant disposant d’un contrat d’assurance-vie de 100 000 €, dont 20 000 € correspondent à des gains. Le contrat a moins de 8 ans et l’épargnant a besoin de 10 000 € de liquidités pendant 2 ans.

Option 1 : rachat partiel de 10 000 €

Dans un rachat partiel, la part de gains est imposable au prorata de l’encours :

  • Part de gains dans le contrat : 20 %
  • Part de gains dans le rachat : 10 000 € × 20 % = 2 000 €

Ces 2 000 € sont soumis :

  • au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % (12,8 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux).

Fiscalité due : 2 000 € × 30 % = 600 €

L’épargnant perçoit 9 400 € nets, et son contrat est amputé définitivement de 10 000 €, ce qui entraîne un coût d'opportunité : ces 10 000 euros ne pourront pas générer de rendement pendant la durée de l’avance soit : 

  • 10 000 € × 4 % × 2 = 800 € (hors effet composé pour simplifier)

Le coût économique total du rachat sur 2 ans est donc de 600 € + 800 € = 1 400 €.

Option 2 : avance de 10 000 € sur l’assurance-vie

L’épargnant demande une avance de 10 000 € sur son contrat, pour une durée de 2 ans.

  • Taux d’intérêt de l’avance : 3 % par an
  • Coût total des intérêts sur 2 ans :
    10 000 € × 3 % × 2 = 600 €

Les 10 000 € restant investis dans l’assurance-vie, il n’y a pas de perte de rendement.

Conclusion : 

Dans cet exemple :

  • Coût du rachat partiel : 1 400 €
  • Coût de l’avance : 600 €

L’avance est plus intéressante non pas parce qu’elle “génère un gain”, mais parce qu’elle :

  • évite la fiscalité immédiate,
  • et surtout évite la perte de rendement liée à la sortie de capital.

Bien sûr, cela suppose que le rendement de l’assurance-vie soit supérieur au coût de l’avance. Dans la mesure où le rendement d’une assurance-vie (même fonds en euros) n’est pas garanti, rien n’est totalement sûr.

Conseil de Goodvest : Si les intérêts de l’avance sont à taux variable et sont calculés en pratiquant une marge sur le taux du fonds en euros, seule une assurance-vie majoritairement investie en unités de compte aura une chance de battre le taux de l’avance. Toutefois, si il y a un repli des marchés financiers vous subirez une double perte : celle du taux de l’avance et la moins value latente des supports. Le pari peut donc être risqué selon votre aversion au risque.

Comment obtenir une avance avec son assurance-vie ?

Pour obtenir une avance, il faut que votre contrat d’assurance-vie le prévoie. Le cas échéant, il vous suffit de contacter votre assureur par LRAR ou par l’intermédiaire d’un conseiller.

Bien sûr, l’assureur peut refuser de vous donner une avance.

Est-il possible d’obtenir une avance sur votre assurance-vie Goodvest ?

Notre assurance-vie compatible avec l’accord de Paris vous permet bien entendu d’obtenir une avance sur 3 ans (renouvelable une fois, soit 6 ans au total).

Son montant maximum est de 60 % de l’encours total de votre contrat pour un taux d’intérêt variable calculé chaque mois de deux manières différentes (le plus élevé est celui retenu) :

  • Le taux moyen de rendement des actifs (TRA) de l’année précédente détenus par la Compagnie Generali Vie en représentation des engagements au titre des contrats/des adhésions de même catégorie majoré de 0,2 point.
  • Le taux moyen des emprunts (TME) du mois précédent majoré de 1 point.

Pour pouvoir obtenir une avance sur votre assurance-vie Goodvest, vous devez avoir au moins 6 mois d'ancienneté. Bien sûr, même en respectant les conditions, votre demande d’avance peut être refusée.

Si vous souhaitez obtenir une avance sur votre assurance-vie Goodvest, vous pouvez entrer en contact avec l’un de nos conseillers !

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Le nantissement d’une assurance-vie : une alternative viable à l’avance ?

L’avance est une méthode pour obtenir des liquidités à court terme sous la forme d’un prêt, mais il est aussi possible d’obtenir un prêt à long terme avec une assurance-vie grâce au nantissement.

‍Qu’est-ce qu’un nantissement ?

Le nantissement est une sûreté réelle portant sur des biens mobiliers corporels ou incorporels. Pour le dire simplement, vous pouvez vous servir de votre assurance-vie comme garantie pour obtenir un prêt. En cas de non-remboursement, le créancier peut alors saisir votre assurance-vie et se rembourser à partir de son encours.

‍Obtenir un prêt immobilier avec une assurance-vie nantie

En nantissant votre assurance-vie, vous pouvez par exemple souscrire un prêt immobilier. L’encours de votre assurance-vie sert alors de garantie et peut jouer en votre faveur pour rassurer les banques quant à votre capacité à rembourser votre prêt.

Comme pour l’avance, seule une partie de l’encours sera prise en compte notamment pour tenir compte d’un risque de dévaluation.

Que ce soit en nantissement ou sous la forme d’avance, faire travailler son argent avec une assurance-vie ouvre des perspectives de financement nouvelles, idéales pour faire croître votre patrimoine ou faire face à des problèmes de liquidité à court terme.

Questions fréquentes sur l'Assurance-vie

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