Pourquoi et comment investir dans l’accès à l’eau ?

L’eau douce est l’une des ressources les plus précieuses (et les plus menacées) de notre siècle. Alors que près de 2 milliards de personnes vivent déjà dans des zones en stress hydrique, et que les effets du changement climatique accentuent les inégalités d’accès, investir dans l’eau n’est plus seulement une opportunité économique : c’est un acte d’impact fort. À travers l’épargne, chacun peut contribuer à améliorer l’accès à cette ressource vitale, soutenir des entreprises innovantes et construire un avenir plus durable. Mais comment faire ?

Pourquoi investir dans l’eau ?
Investir dans l’eau remplit un double objectif :
- favoriser le développement humain et la préservation de son environnement ;
- générer une rentabilité intéressante susceptible d’augmenter sur le long terme en raison du changement climatique.
C’est donc un investissement qui remplit à la fois un objectif environnemental et un objectif financier, le candidat idéal pour l’épargne responsable de votre assurance-vie ou de votre PER Goodvest !
Investir dans l’accès à l’eau pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique
Investir dans l’accès à l’eau est un moyen efficace pour lutter contre contre le dérèglement climatique et ses effets, en raison de son impact sur plusieurs aspects clés :
- L’accès à l’eau permet aux agriculteurs de cultiver de manière plus durable en utilisant des techniques d’irrigation efficientes qui réduisent la consommation d’eau et les émissions de gaz à effet de serre.
- L’eau est un élément clé pour la production d’énergie renouvelable à travers l’hydroélectricité, qui est une source d’énergie propre et durable.
- Une bonne gestion de l’eau permet de protéger les écosystèmes aquatiques qui sont cruciaux pour la biodiversité, comme les rivières, les lacs et les marais.
- L’accès à l’eau permet de réduire les risques d’inondations en gérant les débits de manière efficace.
Pour résumer, l'investissement dans l’accès à l’eau est fondamental pour lutter contre le dérèglement climatique. Vous aidez à réduire les émissions de gaz à effet de serre en favorisant une énergie propre, à privilégier une agriculture plus durable, à protéger les écosystèmes, et à réduire les risques d'inondation. Enfin, vous permettez aux communautés les plus à risques de s’adapter aux conséquences liées au dérèglement climatique.
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Investir dans l’accès à l’eau pour maintenir ce besoin fondamental et améliorer la santé globale
Un accès à l’eau potable est un pré-requis en matière de santé. Voici quelques exemples:
- La prévention des maladies hydriques telles que la dysenterie, le choléra et la typhoïde, qui sont causées par l’ingestion d’eau contaminée.
- L’amélioration de l’hygiène personnelle : l’accès à l’eau potable permet aux individus de se laver régulièrement les mains, se laver les dents, se baigner, ce qui améliore l’hygiène personnelle et réduit le risque de maladies.
- La réduction des infections : telles que les infections de la peau ou des voies urinaires.
- L’amélioration de la nutrition qui permet aux individus de cultiver des légumes, fruits et de cuisiner les aliments de manière hygiénique.
- La réduction de décès infantiles.
Vous l’aurez bien compris, l’accès à l’eau potable est crucial pour la santé humaine, car cela permet de prévenir et réduire des maladies, infections et décès.
Investir dans l’accès à l’eau pour profiter d’un marché en pleine croissance
La performance annualisée de l'indice S&P Global Water (dividendes réinvestis) qui regroupe 50 entreprises internationales (pays développés et pays émergents) dont l’activité est liée à l'eau (telles que l'approvisionnement en eau, les services publics, le traitement et les infrastructures, ainsi que les équipements liés à l'eau) est d’environ 13 % par an (sur la période allant du 10 juillet 2020 au 10 juillet 2025).

Ce chiffre témoigne de la dynamique liée à cette ressource naturelle dont la demande augmente fortement ces dernières années.
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Quelles perspectives pour le secteur de l’eau ?
L’eau est un des enjeux majeurs des décennies à venir. À la fois dans son traitement, son transport, sa distribution… De nombreux pays doivent faire face à un déficit en eau, déficit qui devrait se creuser plus encore avec une démographie en perpétuelle hausse, une urbanisation sans frein, et un changement climatique qui s’accélère. Tous ces éléments viennent augmenter les pressions sur cette ressource vitale.
Le traitement de l’eau et de ses déchets est nécessaire dans un contexte où la demande augmente sans cesse. Alors même que l’eau potable, elle, est rare : l’eau douce représente moins de 2,5% de la totalité de l’eau sur terre et seulement 1% peut être utilisée par l’homme sous forme liquide.
De la même façon, l’OCDE estime que 3,9 milliards d’êtres humains pourraient vivre dans des régions soumises à un stress hydrique élevé en 2050 soit 40% de la population mondiale contre plus de 2 fois moins aujourd’hui.
De ce fait, l’investissement dans l’eau est nécessaire via plusieurs vecteurs :
- Infrastructures liées à l’eau permettant d’améliorer l’offre et le stockage d’eau potable.
- Le développement de solutions de traitements, de gestion des déchets et d’assainissement de l’eau.
- La lutte contre le gaspillage au travers, par exemple, de nouvelles technologies dédiées à l’usage agricole.
L’eau représente une thématique porteuse et de croissance séculaire qui répond aux grands défis économiques, environnementaux et sociaux actuels. Les sociétés actives dans ces domaines et développant ce type de solutions devraient donc continuer à attirer les investisseurs dans les prochaines années. Encore plus au vu du changement climatique qui s’accélère…
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Comment investir dans l’accès à l’eau ?
Investir dans l’accès à l’eau ne se limite pas à une action philanthropique : c’est aussi une stratégie d’investissement porteuse, en réponse à un enjeu mondial croissant. Heureusement, il existe aujourd’hui plusieurs façons de contribuer à un meilleur accès à l’eau tout en faisant fructifier son épargne. Selon votre profil d’investisseur, votre niveau d’expertise ou votre sensibilité à l’impact environnemental, différentes solutions s’offrent à vous : actions en bourse, fonds thématiques, ou encore produits d’épargne responsables comme l’assurance-vie ou le PER ISR.
Investir via les entreprises cotées en bourse
L’une des façons les plus directes d’investir dans l’accès à l’eau consiste à acheter des actions de sociétés cotées qui opèrent dans ce secteur. Il peut s’agir d’entreprises spécialisées dans le traitement de l’eau, la gestion des eaux usées, ou encore la fabrication d’équipements pour les infrastructures hydrauliques.
Parmi les acteurs les plus connus, on retrouve par exemple Veolia (France), Xylem (États-Unis) ou Geberit (Suisse).
Ce type d’investissement permet un ciblage précis, mais il implique une forte exposition au risque individuel de l’entreprise, et demande de suivre de près les performances et perspectives de chaque société.
Autrement dit, cette approche nécessite de véritable compétence en investissement et du temps pour s'occuper de son portefeuille. Elle n’est donc pas adaptée à la plupart des épargnants.
Investir dans l’immobilier durable intégrant la gestion de l’eau
Bien que cela puisse sembler moins évident, l’immobilier peut jouer un rôle non négligeable dans la préservation de la ressource en eau. En investissant dans des projets immobiliers durables, les épargnants peuvent indirectement contribuer à une meilleure gestion de l’eau dans les bâtiments résidentiels, tertiaires ou agricoles.
Les bâtiments éco-conçus intègrent aujourd’hui des solutions innovantes pour réduire leur empreinte hydrique :
- récupération et réutilisation des eaux de pluie pour l’arrosage ou les sanitaires ;
- réduction des consommations d’eau potable grâce à des équipements hydro-économes (robinets, chasses d’eau, électroménager) ;
- systèmes d’assainissement autonomes ou phytoépuration dans les zones rurales ;
- gestion des eaux pluviales pour prévenir les inondations et améliorer la résilience climatique.
Les SCPI et fonds immobiliers ISR engagés
Certains véhicules d’investissement immobilier, comme les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier) ou les fonds immobiliers ISR, intègrent ces critères de gestion de l’eau dans leurs cahiers des charges. C’est le cas de certaines SCPI dites « vertes » ou à labellisation ISR, qui privilégient les immeubles certifiés (HQE, BREEAM, LEED) intégrant des systèmes performants en matière d’eau.
L’investisseur n’agit pas directement sur la ressource en eau, mais soutient un immobilier plus résilient, économe et adapté aux défis climatiques. Il participe ainsi à la transition écologique des villes, tout en percevant des revenus réguliers sous forme de loyers.
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Conseil de Goodvest : Vous pouvez investir dans l’immobilier durable avec Goodvest directement depuis votre assurance-vie ou votre PER !
Financement participatif à impact : soutenir directement des projets liés à l’eau
Le financement participatif à impact, aussi appelé crowdfunding à impact, est une solution alternative qui permet d’investir directement dans des projets concrets d’accès à l’eau, souvent portés par des associations, des ONG ou des entreprises sociales. Grâce à des plateformes spécialisées comme LITA.co, Blue Bees, ou Enerfip, les particuliers peuvent prêter de l’argent ou acheter des obligations destinées à financer :
- des systèmes d’irrigation économes en eau pour des exploitations agricoles durables ;
- la construction de puits ou de stations de pompage solaires dans des régions soumises à un stress hydrique ;
- des installations de purification d’eau potable dans des zones rurales ou périurbaines ;
- des solutions de traitement des eaux usées ou de récupération des eaux de pluie.
Ces projets sont souvent localisés dans des pays émergents, où les besoins en infrastructures hydrauliques sont les plus criants. En plus de viser une rentabilité modérée (généralement 3 à 7 % par an), ce type d’investissement permet de générer un impact social et environnemental mesurable : accès à l’eau potable pour des milliers de personnes, amélioration de la résilience des communautés rurales, réduction des maladies hydriques, etc.
Miser sur des fonds ou ETF thématiques pour une exposition globale au secteur de l’eau
Les fonds d’investissement et les ETF (Exchange Traded Funds) thématiques permettent d’investir facilement dans l’ensemble de l’écosystème de l’eau, tout en profitant d’une diversification géographique et sectorielle. Ces produits financiers regroupent un large éventail d’entreprises internationales engagées dans la gestion, le traitement, la distribution et la préservation de la ressource en eau.
Parmi les segments couverts, on retrouve :
- le traitement des eaux usées (Veolia, Xylem) ;
- la fourniture d’eau potable (American Water Works) ;
- la fabrication de technologies et d’équipements de filtration (Pentair, IDEX) ;
- les solutions pour l’irrigation durable (Lindsay Corporation) ;
- ou encore la construction d’infrastructures hydrauliques.
Exemples concrets de fonds et ETF :
- Amundi MSCI Water ESG Screened UCITS (disponible chez Goodvest) : un fonds indiciel coté qui réplique la performance d’un panier mondial d’entreprises liées à l’eau, tout en excluant celles qui ne respectent pas certains critères ESG (comme le non-respect des droits humains ou la dépendance aux énergies fossiles).
- iShares Global Water ETF (IH2O) : un autre ETF populaire, exposé aux grandes entreprises du secteur de l’eau potable, du traitement des eaux usées et des infrastructures.
- Pictet Water : un fonds actif géré par la société suisse Pictet AM, avec une sélection fine de sociétés innovantes dans le domaine de l’eau, incluant des acteurs du secteur dans les pays développés et émergents.
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Pourquoi ces produits séduisent les investisseurs ?
Ces fonds ou ETF sont appréciés pour leur simplicité d’accès, leur liquidité, et leur coût réduit (notamment pour les ETF indiciels). Ils permettent également de capter une tendance de long terme, portée par la hausse de la demande mondiale en eau, l’urbanisation croissante, les besoins en infrastructures et les contraintes réglementaires de plus en plus fortes.
Attention toutefois : bien que ces produits se revendiquent souvent comme « durables » ou « ESG », tous n’appliquent pas les mêmes standards de sélection. Il est donc essentiel de vérifier si les fonds sont réellement alignés avec vos valeurs, en consultant par exemple leurs politiques d’exclusion et les entreprises qu’ils détiennent en portefeuille.
Goodvest : une solution clé en main pour investir dans l’accès à l’eau
Chez Goodvest, nous avons conçu une offre d’investissement responsable simple, transparente et performante. À travers notre assurance-vie et notre PER compatible avec l’Accord de Paris, vous avez la possibilité, dans un cadre fiscal avantageux, d’investir dans la thématique "Accès à l’eau", une sélection de fonds rigoureusement choisis selon des critères d’impact environnemental, social et climatique. Par exemple, nous investissons dans des entreprises comme Ecolab, qui propose des solutions de traitement et d’économies d’eau à l’échelle industrielle, ou Pentair, spécialisée dans la filtration et la gestion durable de l’eau.
Contrairement à beaucoup d’acteurs du marché, notre approche exclut tout financement d’énergies fossiles et s’aligne avec les objectifs de l’Accord de Paris. En plus, nos portefeuilles sont sans frais de rétrocession, pour garantir une parfaite transparence et un alignement total avec les intérêts de nos clients.
Accessible dès 500 €, ou 300 € pour les moins de 26 ans, Goodvest vous permet de contribuer concrètement à une cause essentielle pour l’avenir de l’humanité, tout en valorisant votre épargne de manière responsable.
Questions fréquentes sur l'ISR
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