Nouveau : découvrez Goodlife, la nouvelle assurance-vie avec du fonds en euro responsable. En savoir plus
Le blog GoodvestStratégie d'investissement
Comment investir dans le non coté​ ?

Comment investir dans le non coté​ ?

Vous en avez assez des marchés cotés classiques et souhaitez donner du sens à votre épargne ? Le non coté représente une alternative de plus en plus prisée, à la croisée de la performance et de l’impact. Investir dans des entreprises, des projets ou des infrastructures qui ne sont pas cotés en Bourse, c’est participer concrètement au développement de l’économie réelle, tout en diversifiant intelligemment son patrimoine. Encore faut-il savoir comment y accéder et à quels risques s’attendre.

Qu’est ce qu’un investissement dans le non coté ?

Définition et différence avec les marchés cotés

Investir dans le non coté signifie placer son argent dans des entreprises ou des projets qui ne sont pas cotés en bourse. Contrairement aux actions d’Apple ou de LVMH, accessibles via un compte-titres ou un PEA, les titres non cotés ne s’échangent pas librement sur un marché public. Cela implique un cadre plus restreint, mais aussi souvent plus dynamique, où l’investisseur contribue directement au développement de l’économie réelle.

Ce type d’investissement s’adresse aussi bien aux particuliers avertis qu’aux investisseurs professionnels, en quête de diversification et de performance à long terme.

Les différentes catégories d’investissements non cotés

Le non coté recouvre plusieurs catégories d’actifs, chacune ayant ses spécificités, ses opportunités et ses niveaux de risque.

Le Private Equity

Le Private Equity, ou capital-investissement, consiste à prendre des participations dans des entreprises non cotées, souvent des PME ou des start-up, à différents stades de leur développement (amorçage, croissance, transmission…). L’objectif est de contribuer à leur croissance, puis de revendre les parts après plusieurs années avec une plus-value.

La dette privée

La dette privée consiste à prêter directement à des entreprises ou des projets, en dehors du système bancaire traditionnel. Cela peut prendre la forme d’obligations non cotées ou de prêts structurés. C’est un investissement plus stable en rendement, mais moins orienté vers la croissance du capital.

Les infrastructures

Il est également possible d’investir dans des projets d’infrastructures physiques : énergies renouvelables, réseaux de transport, traitement de l’eau, etc. Ces projets, souvent longs à mettre en œuvre, génèrent des revenus stables et réguliers à long terme. Ils représentent une part importante des investissements institutionnels et sont de plus en plus accessibles aux particuliers via des fonds spécialisés.

Lire aussi : Investir dans les infrastructures, un moyen de diversifier son portefeuille et financer la transition écologique

Conseil de Goodvest : Grâce au FCPR Eiffel Infrastructures Vertes, vous pouvez accéder simplement à des projets d’infrastructures durables directement depuis votre assurance-vie ou PER Goodvest, dès 5 000 €.

femme et panneaux photovoltaiques

Investissez dans les infrastructures vertes

Pour diversifier votre investissement et financer des projets toujours plus concrets

Simuler votre projet

Quels sont les avantages d’un investissement dans le non coté ?

Investir dans le non coté offre une palette d’avantages qui attirent aussi bien les investisseurs particuliers que les professionnels aguerris. Au-delà du rendement potentiel, il permet de donner du sens à son épargne, en soutenant directement l’économie réelle et les projets porteurs d’avenir.

Un potentiel de performance plus élevé

Le non coté, notamment à travers le capital-investissement, affiche des performances historiquement supérieures à celles des actifs cotés. D’après le rapport 2025 de France Invest et EY, les fonds français de capital-investissement ont généré un taux de rendement interne (TRI) net de 12,4 % par an sur 10 ans (entre 2014 et 2024), contre environ 8,9 % pour le CAC 40 sur la même période. Sur 15 ans, le TRI net atteint 11,3 % par an, preuve de la résilience et de la compétitivité de cette classe d’actifs.

Attention toutefois : investir dans le non coté présente un risque réel de perte en capital. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures.

Diversifier en investissant au plus proche des besoins de l’économie réelle

Investir dans le non coté, c’est soutenir des entreprises, des projets ou des infrastructures concrètes. Contrairement aux marchés cotés, souvent influencés par la spéculation ou les mouvements de masse, le non coté est directement connecté aux besoins de financement de l’économie productive : développement d’une PME, construction d’un parc solaire, modernisation d’un réseau d’eau...

Ce lien étroit avec le terrain permet de mieux diversifier son patrimoine en s’exposant à des cycles économiques différents.

Soutenir un projet dans lequel vous croyez

Que ce soit une start-up technologique, une entreprise locale ou une infrastructure de transition écologique, le non coté permet d’investir selon ses convictions personnelles. C’est une manière d’allier sens et performance, en donnant du poids à des causes qui vous tiennent à cœur : innovation, transition énergétique, relocalisation, impact social...

Profiter d’avantages fiscaux

L’un des attraits majeurs du non coté réside dans les avantages fiscaux qu’il peut offrir, à condition de bien structurer son investissement. Ces avantages dépendent principalement du mode de détention : en nom propre ou via une holding.

Pour un investissement en nom propre

Investir en direct dans le non coté permet de bénéficier de dispositifs incitatifs puissants :

  • Réduction d’impôt IR-PME (ou loi Madelin) : elle permet de déduire jusqu’à 25 % du montant investi dans des PME éligibles (dans la limite de certains plafonds). C’est un levier fiscal apprécié pour les investisseurs souhaitant soutenir l’entrepreneuriat local ou innovant.
  • PEA-PME : il est également possible de loger certains titres non cotés dans un PEA-PME. Ce cadre fiscal permet une exonération d’impôt sur les plus-values après 5 ans, hors prélèvements sociaux. Attention, tous les titres non cotés ne sont pas éligibles, et des contraintes de détention existent.

Pour un investissement en holding

Les avantages fiscaux sont différents lorsqu’on investit via une société :

  • Imposition à l’IS : en plaçant les gains dans une holding soumise à l’impôt sur les sociétés, on évite l’imposition immédiate à l’impôt sur le revenu. Tant qu’aucun dividende ou rémunération n’est versé, les bénéfices restent capitalisés.
  • Régime mère-fille : les dividendes perçus par la holding peuvent bénéficier d’une exonération quasi totale (à 95 %) si la filiale est détenue à plus de 5 % depuis deux ans, ce qui évite la double imposition.
  • Apport-cession (article 150-0 B ter) : si la holding est alimentée par un apport de titres suivi d’une cession, l’investisseur peut bénéficier d’un report d’imposition sur la plus-value, à condition de réinvestir au moins 60 % du produit dans des activités économiques éligibles (comme le Private Equity ou les infrastructures), dans un délai de deux ans.

Bon à savoir : Cette stratégie patrimoniale est prisée des dirigeants d’entreprise souhaitant recycler le produit de cession dans de nouveaux projets tout en optimisant leur fiscalité.

Comment investir en actions non cotées ?

Investir dans le non coté ne signifie pas nécessairement se lancer seul dans l’aventure entrepreneuriale. Il existe aujourd’hui plusieurs manières d’accéder à ce marché, chacune avec son niveau d’engagement, de risque, de ticket d’entrée et de diversification.

Investir en direct dans le non coté (business angel, club deals…)

La voie la plus directe consiste à investir personnellement dans le capital d’une entreprise non cotée, souvent une start-up ou une PME en croissance. Cela peut se faire :

  • en tant que business angel, avec un rôle de mentor ou de conseiller,
  • dans le cadre d’un club deal, avec d’autres investisseurs pour mutualiser les moyens.

Ce type d’investissement peut être très gratifiant, mais il est aussi risqué : le capital est peu liquide, les risques de défaillance sont élevés, et la réussite dépend souvent de facteurs humains. Par ailleurs, les tickets d’entrée peuvent être très élevés avec un montant généralement supérieur à 10 000 euros pour entrer au capital de l’entreprise, ce qui limite l'accessibilité aux particuliers.

Investir dans le non coté avec un fonds spécialisé

Les fonds communs de placement à risques (FCPR), fonds d’investissement de proximité (FIP) et fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) permettent de déléguer la sélection à une société de gestion agréée, tout en bénéficiant d’une diversification immédiate sur plusieurs sociétés non cotées.

Ils offrent :

  • un accès simplifié au capital-investissement,
  • des avantages fiscaux pour les particuliers (IR-PME, PEA-PME, apport cession, selon les cas),
  • une gestion professionnelle du risque.

Ces fonds sont généralement fermés pendant une période longue (6 à 10 ans) pour accompagner les sociétés jusqu’à la sortie.

Bon à savoir : Goodvest propose une offre exclusive de Private Equity accessible en nom propre ou via une holding, à partir de 100 000 €. Vous investissez dans des fonds rigoureusement sélectionnés, alignés avec les objectifs de durabilité et éligibles à l’apport-cession. Une solution clé en main pour accéder au capital-investissement responsable avec un accompagnement professionnel !

espace client

Échangez avec un conseiller privé Goodvest

Nos experts sont là pour vous accompagner

Prendre rendez-vous

Passer par une plateforme de crowdequity

Les plateformes de crowdequity permettent d’investir en ligne dans des entreprises non cotées, souvent des start-up ou des PME, en entrant directement ou indirectement à leur capital. C’est une solution appréciée pour sa simplicité d’accès, son ticket d’entrée abordable (dès 1 000 € en moyenne) et la diversité des projets proposés.

Parmi les plateformes les plus connues en France, on peut citer Sowefund, Lita.co, Tudigo ou encore Wiseed. Elles offrent généralement un accès à :

  • des projets innovants et ancrés localement ;
  • des entreprises à impact environnemental ou social ;
  • des réductions d’impôt via le dispositif IR-PME.

Cependant, ce mode d’investissement comporte certaines limites :

  • Les projets proposés sont souvent très jeunes et risqués ;
  • La sélection est simplifiée, mais pas toujours aussi rigoureuse qu’un fonds professionnel ;
  • Certains véhicules passent par des structures intermédiaires (SPV), ce qui peut poser des questions de fiscalité ou de transparence (bien que ce mode d’investissement ne soit pas à bannir pour autant).

Conseil de Goodvest : Si vous optez pour le crowdequity, veillez à bien lire les conditions de détention des titres et assurez-vous que le projet correspond à vos convictions et à votre tolérance au risque.

Quels sont les risques d’un investissement dans le non coté ? 

Si le non coté peut offrir des perspectives de rendement attractives, il ne faut pas sous-estimer les risques qui y sont associés. Contrairement aux actifs cotés, ce marché est moins liquide, plus opaque et plus incertain. C’est pourquoi il est essentiel d’en comprendre les spécificités avant de s’y engager.

Un risque non négligeable de perte totale de l’investissement

Dans le non coté, notamment en phase d’amorçage ou de croissance, le risque de faillite de l’entreprise investie est réel. Les investisseurs en direct ou via certains fonds peuvent ainsi perdre tout ou partie de leur capital, sans aucune garantie de récupération.

L’absence de liquidité et engagement à long terme

Contrairement aux actions cotées que l’on peut vendre à tout moment, un investissement non coté est souvent “bloqué” pour une période de 5 à 10 ans, voire plus. Il est donc indispensable de n’y allouer que des capitaux dont vous n’avez pas besoin à court ou moyen terme.

Toutefois, les fonds d’investissement offrent souvent une meilleure liquidité relative que l’investissement en direct :

  • Certains prévoient des fenêtres de sortie anticipée ou des mécanismes de cession de parts ;
  • Ils permettent aussi de diversifier le risque d’illiquidité en mutualisant les durées et les calendriers de sortie des entreprises en portefeuille.


Cela ne les rend pas aussi liquides que les actions cotées, mais leur gestion professionnelle et leur structuration encadrée apportent plus de visibilité et de flexibilité que l’investissement direct dans une entreprise.

L’importance de la sélection des projets ou fonds

Dans le non coté, la qualité de l’investissement repose à 90 % sur la sélection :

  • qualité de l’équipe dirigeante,
  • pertinence du modèle économique,
  • solidité financière,
  • conditions juridiques du véhicule d’investissement.


Passer par un intermédiaire de confiance ou une société de gestion reconnue est donc un gage de sécurité et de professionnalisme. C’est aussi ce qui justifie, dans certains cas, des frais de gestion plus élevés que dans les marchés cotés.

Nos conseils pour bien investir dans le non coté

Investir dans le non coté peut devenir un puissant levier de diversification et de performance, à condition d’adopter une approche structurée et adaptée à votre profil. Voici deux principes clés à garder à l’esprit pour sécuriser et optimiser vos placements dans cette classe d’actifs.

Diversifiez au maximum

Comme dans tout investissement à risque, la diversification est essentielle. Il ne s’agit pas de miser sur un seul projet, une seule entreprise ou un seul secteur, mais de répartir votre investissement :

  • entre plusieurs supports (fonds, plateformes, investissements en direct),
  • sur différentes zones géographiques ou thématiques (santé, climat, tech, infrastructures…),
  • et sur plusieurs horizons de maturité.

Les fonds d’investissement permettent naturellement cette diversification, tout en bénéficiant d’une gestion professionnelle. Ils constituent souvent une porte d’entrée prudente pour s’exposer au non coté sans concentration excessive.

Conseil de Goodvest : Commencez par une exposition modérée (5 à 10 % de votre patrimoine financier), puis augmentez progressivement selon vos objectifs et votre appétence au risque.

Lire aussi : La pyramide de l’investissement, ou comment diversifier son patrimoine financier

Investissez selon vos convictions personnelles 

Investir, c’est un peu comme voter. Chaque euro placé est un bulletin de vote pour le monde que vous souhaitez voir émerger demain. En choisissant dans quoi vous investissez, vous soutenez directement des modèles économiques, des projets et des valeurs.

Dans le non coté, cet impact est d’autant plus tangible. On ne mise pas simplement sur une performance chiffrée, mais sur des équipes, des idées, des engagements concrets. C’est un acte de foi pour l’avenir, qui nécessite de croire profondément à la viabilité et la pertinence des projets que l’on finance.

Parce qu’il s’agit avant tout d’une aventure humaine, l’investissement non coté est l’occasion idéale pour aligner vos placements avec vos convictions : transition écologique, innovation sociale, inclusion économique… Autant de défis de notre époque que vous pouvez contribuer à relever, à votre échelle.

L’offre Goodvest pour investir dans le non coté responsable

Chez Goodvest, nous sommes convaincus que le non coté peut être à la fois un vecteur de performance et un levier de transition. C’est pourquoi nous avons développé deux offres distinctes, mais complémentaires pour vous permettre d’y accéder selon votre profil, votre horizon d’investissement et votre capacité financière.

Le Private Equity sélectionné par Goodvest

Avec Goodvest, accédez simplement au monde fermé du Private Equity responsable et investissez dans des entreprises non cotées à fort potentiel, alignées avec vos valeurs.

Pourquoi choisir cette solution ?

  • Sélection rigoureuse d’entreprises durables, alignées avec l’Accord de Paris.
  • Portefeuille diversifié géré par des experts (Tikehau, Mirova…).
  • Accessibilité dès 100 000 €.
  • Avantages exclusifs : pas de frais d’entrée, cadre fiscal avantageux, performance historique solide (+13,3 %/an en moyenne de 2014 à 2023).
  • Eligible apport cession : notre portefeuille est éligible à l’obligation de réinvestissement de l’article 150 OB ter.

Un investissement clé en main pour allier rendement, impact et diversification dans un univers d’habitude réservé aux professionnels.

L’investissement dans les infrastructures vertes

Pour des montants moins importants, Goodvest propose également un accès, dès 5 000 €, au FCPR Eiffel Infrastructures Vertes, un fonds dédié à la transition énergétique, accessible via votre assurance-vie ou PER Goodvest.

Ce fonds investit dans des projets d’infrastructures durables tels que :

  • la production d’énergies renouvelables,
  • l’efficacité énergétique,
  • la mobilité bas carbone,
  • la gestion durable de l’eau.


Il permet de contribuer activement à la transition écologique, tout en générant un rendement régulier et stable à long terme.

femme et panneaux photovoltaiques

Investissez dans les infrastructures vertes

Pour diversifier votre investissement et financer des projets toujours plus concrets

Simuler votre projet

Questions fréquentes en Stratégie d'investissement

Nos experts sont à votre service

Bénéficiez des conseils personnalisés de nos spécialistes en investissement responsable.
Prendre rendez-vous
Félix Rivierre, Directeur de l’équipe Conseil
Albane de Prémont, Responsable de la clientèleMatthieu Silva Santos, Directeur de l’offre et de l’Investissement Responsable
Arthur Simon, Conseiller en InvestissementGarance Laurant, Analyste Investissement Responsable