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Comment capitaliser pour sa retraite ?

Comment capitaliser pour sa retraite ?

Plus vous commencez tôt, plus c’est facile. En tant que jeune actif, vous avez un atout majeur : le temps. En capitalisant dès aujourd’hui, même avec de petits montants, vous pouvez vous constituer un solide complément de retraite, tout en investissant de manière responsable. Alors, comment constituer cette retraite par capitalisation ?

Que signifie capitaliser pour sa retraite ?

Capitaliser pour sa retraite consiste à se constituer un capital personnel en vue de compléter sa future pension. Contrairement au système de retraite par répartition, basé sur les cotisations des actifs pour financer les pensions des retraités actuels, la retraite par capitalisation repose sur une démarche individuelle : épargner et investir pour soi, dès aujourd’hui, pour demain.

Concrètement, cela signifie placer régulièrement de l’argent dans des supports d’épargne et d’investissement à long terme (PER, assurance-vie, immobilier, actions, etc.) afin de faire fructifier ce capital au fil des années. Le jour de votre départ en retraite, ce capital pourra être transformé en revenu complémentaire, sous forme de rente ou de retraits programmés.

Cette stratégie permet de :

  • Anticiper la baisse de revenus liée à la cessation d’activité ;
  • Garder la main sur le niveau de vie souhaité à la retraite ;
  • Profiter de la puissance des intérêts composés, plus l’épargne est investie tôt ;
  • Bénéficier d'avantages fiscaux, selon les supports choisis (notamment avec un PER ou une assurance-vie).


Capitaliser pour sa retraite, c’est donc prendre en main son avenir financier, en construisant, pas à pas, une épargne de précaution et d’opportunités, adaptée à ses objectifs de vie et à ses valeurs.

Conseil de Goodvest : Quelle que soit votre stratégie, il est important de diversifier ses investissements et de ne pas prendre de risques excessifs, afin de minimiser les pertes en cas de fluctuations de marché.


Pourquoi est-il important de capitaliser pour sa retraite ?

Avant de commencer à capitaliser pour votre retraite, il est important de définir vos objectifs de retraite. À quel âge souhaitez-vous prendre votre retraite ? Quel est le niveau de vie que vous souhaitez avoir une fois que vous serez à la retraite ? Combien d'argent devez-vous mettre de côté pour atteindre ces objectifs ? Ce sont des questions importantes auxquelles vous devez répondre avant de commencer à capitaliser pour votre retraite.

Généralement, on distingue deux objectifs majeurs à la préparation d’une retraite supplémentaire par capitalisation :

  • Compenser la perte de revenu du passage à la retraite ;
  • Profiter d’un capital important pour réaliser des projets de vie.

Accessoirement, il est aussi possible de bénéficier d’avantages fiscaux pour préparer votre retraite. C’est le cas, par exemple, de la déduction fiscale des versements sur un PER ou des taux d’imposition préférentiels applicables aux gains issus des rachats d’une assurance-vie à partir de la 8e année.

Ces avantages sont toujours un plus qu’il ne faut pas négliger dans une optique d’optimisation de votre patrimoine (dans le strict respect de la loi bien sûr).

À quel âge faut-il commencer à capitaliser pour sa retraite ?

La réponse est simple : le plus tôt possible. En matière d’épargne retraite, le temps est votre meilleur allié. Plus vous commencez à capitaliser jeune, moins l’effort mensuel nécessaire sera important pour atteindre vos objectifs. Cela s’explique par un mécanisme clé de la finance : les intérêts composés.

Prenons un exemple concret : Un épargnant de 25 ans qui investit 100 € par mois sur un placement avec un rendement moyen de 5 % par an obtiendra, à 65 ans, près de 150 000 € de capital. S’il commence seulement à 40 ans, ce capital tombera à environ 50 000 €, soit trois fois moins, à effort égal.

Commencer tôt, c’est aussi :

  • Accepter davantage de risque, donc viser une meilleure rentabilité (actions, PER dynamique, etc.) ;
  • Lisser les à-coups des marchés grâce aux versements programmés ;
  • Accéder à des dispositifs avantageux comme le PER dès les premières années d’activité, voire utiliser l’abondement de l’employeur en cas d’épargne salariale ;
  • Et surtout : bénéficier de plus de flexibilité en cas d’imprévus (arrêt de versements temporaire, changement de stratégie…).

Même s’il n’est jamais trop tard pour commencer à capitaliser pour sa retraite, chaque année compte. Si vous êtes déjà plus proche de la retraite, il est encore temps d’agir, mais la stratégie devra être plus intensive et sécurisée (versements plus élevés, placements moins volatils, etc.).

Lire aussi : Comment investir son argent quand on est jeune ?

Comment choisir les bons placements pour capitaliser pour sa retraite ?

Avant de vous présenter des exemples de placement permettant de capitaliser pour votre retraite, intéressons-nous aux caractéristiques utiles que doivent avoir ces placements.

A minima, un placement retraite doit présenter plusieurs des caractéristiques suivantes :

  • Sortie possible en rente viagère ou en capital (ou proposant des rendements relativement réguliers ou garantis) ;
  • Une rentabilité supérieure à l’inflation pendant la période de capitalisation. En effet, l'inflation peut réduire la valeur de votre épargne au fil du temps. Sur une période de 1 an, il n’y a pas vraiment de sujet. Par contre, sur plusieurs décennies, l’inflation a un impact majeur sur le pouvoir d’achat de votre épargne. Il est donc important de s’assurer que la rentabilité attendue de votre placement soit bien supérieure à l’inflation moyenne sur les décennies à venir. C’est pourquoi il est préférable d’investir votre épargne retraite dans des produits composés d’actions d’entreprises ou d’immobilier plutôt que des produits à intérêts fixes, sans risques. Bien sûr, il y a un risque plus important (notamment de perte en capital) en investissant en actions plutôt qu’en actif sans risque. Mais, avec une bonne diversification (les pertes peuvent être compensées par des gains d’autres actifs) et une stratégie d’investissement à long terme, il est possible de maîtriser significativement le risque financier ;
  • Une possibilité de sécurisation progressive du capital à mesure que la retraite approche (contrat en gestion profilée ou pilotée) ;
  • Des avantages fiscaux sur les versements ou les retraits.

Lire aussi : Quels sont les meilleurs placements pour préparer votre retraite ?

Quels sont les meilleurs placements permettant de capitaliser pour sa retraite ?

Les bases d’un bon investissement retraite étant posées, penchons-nous sur les placements préférés des Français pour capitaliser pour leur retraite. Globalement, il est possible d’en citer trois :

  • Le PER (Plan d’Epargne Retraite) ;
  • L’assurance-vie ;
  • L’immobilier locatif.

Bien entendu, il est possible d’envisager les 3 en même temps pour profiter de leurs atouts respectifs.

Le PER (plan épargne retraite) : le placement dédié à la retraite par capitalisation

Le Plan Épargne Retraite (PER) est aujourd’hui le support incontournable pour capitaliser en vue de sa retraite. Créé par la loi PACTE en 2019, il regroupe et simplifie les anciens dispositifs (PERP, Madelin, PERCO, article 83, etc.) en une enveloppe unique, plus souple et plus lisible.

Son principe est simple : vous versez régulièrement une partie de votre épargne dans un contrat dédié à la retraite. Ces sommes sont ensuite investies dans des supports financiers selon votre profil de risque et votre horizon de placement. Le capital ainsi constitué pourra être récupéré au moment de la retraite, sous forme de rente viagère, de capital, ou d’un mix des deux.

Lire aussi : Le PER pour "les nuls" : guide pour débutant

Un placement 100 % retraite, flexible et personnalisé

Le PER s’adapte à toutes les situations professionnelles (salarié, indépendant, fonctionnaire) et se décline en trois versions :

  • PER individuel (PERIN) : ouvert à tous, il remplace le PERP et le contrat Madelin ;
  • PER collectif (PERCOL) : mis en place par l’employeur, il permet de placer l’épargne salariale ;
  • PER obligatoire : à adhésion imposée dans certains cas, notamment pour les cadres.

Chez Goodvest, nous proposons un PER individuel responsable, compatible avec l’accord de Paris, qui vous permet d’épargner la planète tout en capitalisant pour votre retraite.

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Une gestion pilotée évolutive selon votre âge

Le PER propose souvent une gestion pilotée à horizon retraite : plus vous êtes jeune, plus votre épargne est orientée vers des actifs dynamiques (actions, ETF), et à l’approche de la retraite, la part des fonds sécurisés (fonds euros, obligations) augmente automatiquement. Cela permet d’optimiser le couple rendement/risque sur toute la durée du placement.

Un cadre fiscal très avantageux

Le PER est également l’un des placements les plus intéressants fiscalement :

  • Les versements volontaires sont déductibles de votre revenu imposable, dans la limite d’un plafond annuel (10 % des revenus professionnels nets, avec un plafond global de 37 091 € en 2025) ;
  • Les gains générés sont exonérés d’impôt sur le revenu tant qu’ils restent dans le PER ;
  • À la sortie, la fiscalité varie selon le mode de récupération (rente ou capital) et selon que vous avez déduit ou non vos versements à l’entrée. Cela permet de faire des arbitrages intelligents en fonction de votre situation fiscale future.



Lire aussi : Tout savoir sur fiscalité du PER : versement, rachats, sortie, succession

Bon à savoir : il est aussi possible de ne pas déduire les versements, afin de bénéficier d’une fiscalité allégée à la sortie (notamment en capital). Cela peut être pertinent pour les foyers non ou faiblement imposés.

Un placement de long terme, mais avec des cas de déblocage anticipé

Le PER est conçu pour être bloqué jusqu’à l’âge légal de départ à la retraite. Cela favorise une épargne disciplinée sur le long terme. Toutefois, des cas de déblocage anticipé sont prévus par la loi, par exemple :

  • Achat de la résidence principale ;
  • Invalidité, décès du conjoint, surendettement, fin de droits au chômage, etc.


Lire aussi : Comment et pourquoi faire un déblocage anticipé du PER ?

Un choix à la carte au moment de la retraite

Au moment du départ en retraite, le PER vous laisse le choix entre :

  • Un versement en capital, en une ou plusieurs fois, pour financer un projet de vie (voyage, travaux, donation…) ;
  • Une rente viagère, qui vous garantit un revenu régulier à vie, souvent privilégiée pour sécuriser son budget de retraité ;
  • Ou un mix des deux, selon vos besoins.

Lire aussi : Sortie du PER : rente ou capital ?

L’assurance-vie en gestion pilotée : un placement souple et performant pour capitaliser en vue de la retraite

Si le Plan Épargne Retraite (PER) est spécifiquement dédié à la retraite, l’assurance-vie reste un outil incontournable pour se constituer un capital à long terme, avec une souplesse unique. En y associant une gestion pilotée adaptée à votre horizon de retraite, elle devient un excellent levier pour capitaliser intelligemment tout au long de votre vie active.

Lire aussi : L'assurance-vie expliquée aux nuls : le guide pour débutant

Une enveloppe fiscale souple et performante pour investir à long terme

L’assurance-vie permet de placer votre épargne sur différents supports financiers (fonds euros, unités de compte, ETF, obligations, immobilier…) avec un cadre fiscal avantageux. Ce contrat d’investissement n’est pas exclusivement dédié à la retraite, mais sa flexibilité en fait un excellent outil de préparation, notamment grâce à :

  • La liquidité de l’épargne : vous pouvez effectuer des retraits (rachats) à tout moment, sans justification, contrairement au PER ;
  • Une fiscalité favorable au bout de 8 ans : au-delà de cette durée, les rachats partiels bénéficient d’un abattement annuel sur les plus-values (4 600 € pour une personne seule, 9 200 € pour un couple), avec un taux d’imposition réduit.


Attention ! Cette souplesse peut être un atout ou un risque : elle demande une discipline personnelle pour ne pas piocher dans son capital avant la retraite.

La gestion pilotée : investir automatiquement selon votre profil retraite

La gestion pilotée (ou gestion à horizon) consiste à déléguer l’arbitrage de votre épargne à une société de gestion, qui ajuste automatiquement la répartition de vos investissements en fonction de votre âge, de votre sensibilité au risque, et de votre horizon de retraite.

Elle permet notamment de :

  • Maximiser le potentiel de performance dans les premières années avec une allocation dynamique (forte part en actions) ;
  • Sécuriser progressivement l’épargne à mesure que l’âge de départ approche, en orientant les investissements vers des actifs plus stables (fonds euros, obligations, fonds ISR prudents).

C’est une solution idéale pour les personnes qui veulent capitaliser pour leur retraite sans se soucier de gérer elles-mêmes leur contrat.

Bon à savoir : Chez Goodvest, nous proposons une assurance-vie 100 % en gestion pilotée, compatible avec les objectifs climatiques de l’accord de Paris, pour vous aider à investir de manière responsable et performante.

Comparatif avec le PER : un duo gagnant

Critères Assurance-vie PER
Objectif principal Multi-usage (retraite, projets, transmission) Retraite uniquement
Disponibilité des fonds Retraits libres à tout moment Capital bloqué jusqu’à la retraite (sauf cas)
Avantage fiscal à l’entrée Aucun Déduction des versements du revenu imposable
Avantage fiscal à la sortie Abattement après 8 ans Imposition variable selon sortie / entrée
Transmission Très favorable (hors succession jusqu’à 152 500 €) Moins optimisée (sauf pour les PER assurance)

En résumé, l’assurance-vie en gestion pilotée est un excellent complément au PER. Elle vous offre plus de liberté, tout en vous permettant de capitaliser efficacement et de manière responsable pour votre retraite, grâce à une stratégie d’investissement évolutive, adaptée à votre profil.

Lire aussi : Faut-il choisir un PER (Plan épargne retraite) ou une assurance-vie ?

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L’immobilier : bâtir un patrimoine pour générer des revenus à la retraite

L’investissement immobilier est souvent perçu comme un pilier solide pour préparer sa retraite. Il permet de se constituer un capital tangible tout en percevant des revenus complémentaires sous forme de loyers. Bien géré, il peut ainsi servir de rente partielle ou totale une fois la vie active terminée.

Mais attention : l’immobilier, même s’il rassure, n’est pas exempt de risques et doit s’intégrer dans une stratégie de capitalisation équilibrée et bien diversifiée.

Investir dans l’immobilier pour capitaliser en vue de la retraite

L’idée est simple : acquérir un bien immobilier (appartement, maison, immeuble...) destiné à la location. Les loyers perçus permettent de rembourser l’emprunt, puis de dégager un revenu net, utilisable comme complément de retraite.

Les avantages de cette stratégie :

  • Effet de levier du crédit : vous investissez un capital limité pour un actif plus important, remboursé en partie par vos locataires ;
  • Constitution d’un patrimoine transmissible à vos enfants ou vos proches ;
  • Rendements potentiels attractifs (3 à 7 % brut selon les zones et le type de bien) ;
  • Revenus réguliers à terme, pouvant jouer le rôle de rente viagère.


Mais ces atouts s’accompagnent de contraintes :

  • Vacance locative, impayés, travaux imprévus... : vos revenus peuvent être irréguliers ;
  • Fiscalité parfois lourde, notamment en location nue (souvent plus avantageuse en meublé ou via le statut LMNP) ;
  • Gestion chronophage, surtout si vous possédez plusieurs biens.


SCPI : la pierre-papier pour investir sans contraintes

Pour ceux qui veulent investir dans l’immobilier sans en gérer les tracas, il existe une alternative : les SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier). Vous achetez des parts de sociétés détenant un parc immobilier (bureaux, commerces, logements...), et percevez des loyers proportionnels à votre part, sans devoir gérer les locataires ou les travaux.

Les avantages des SCPI :

  • Accès à l’immobilier avec un ticket d’entrée réduit (quelques centaines d’euros) ;
  • Mutualisation du risque locatif sur de nombreux biens ;
  • Revenus réguliers potentiels, idéaux comme complément de retraite ;
  • Possibilité d’intégrer des SCPI dans un contrat d’assurance-vie pour optimiser la fiscalité à la sortie.


Il y a néanmoins quelques inconvénients à prendre en compte :

  • Frais d’entrée et de gestion élevés (jusqu’à 10 %) ;
  • Liquidité plus faible que des placements financiers traditionnels ;
  • Les revenus de SCPI sont fiscalisés comme des revenus fonciers, sauf si placés dans une assurance-vie ou un PER.


Chez Goodvest, nous proposons deux SCI responsables accessibles via notre PER et notre assurance-vie :

  • Novaxia R : une SCI à impact dédiée à la transformation de bureaux vacants en logements durables,
  • Iroko Next : une SCI européenne sans frais d’entrée, investie dans des actifs immobiliers du quotidien (logistique, santé, éducation…), avec un filtre extra-financier rigoureux (ESG, climat).

Ces solutions permettent de conjuguer investissement immobilier, fiscalité optimisée et impact environnemental positif. Idéal pour les épargnants qui souhaitent capitaliser pour leur retraite de manière durable.

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