Combien faut-il avoir d’argent de côté à la retraite ? Guide complet !

Le ratio entre cotisants et retraités se dégrade : il est passé de 2,1 actifs pour un retraité en 2000 à 1,7 aujourd’hui, et devrait tomber à 1,5 d’ici vingt ans. Autrement dit, le système génère moins de ressources pour plus de bénéficiaires.

Par conséquent, les pensions baissent, en particuliers pour les cadres et professions libérales qui sont les plus touchés : le taux de remplacement d’un salarié privé non-cadre est d’environ 75 % tandis que celui d’un cadre est de 55 %, selon Finance pour Tous.

Face à ce déséquilibre structurel, préparer sa retraite n’est plus une option mais une nécessité. Commencer dès aujourd'hui à se constituer une épargne de retraite par capitalisation permet de sécuriser des revenus complémentaires plus tard. Dans ce guide, nous allons voir combien il faut réellement mettre de côté à la retraite, selon votre âge, votre profil et votre train de vie.

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Les méthodes pour estimer votre objectif d’épargne retraite

L’écart entre votre revenu d’activité et votre pension à venir doit être anticiper : de nombreux experts estiment qu’il faut viser entre 70 % et 80 % de votre dernier revenu net pour maintenir un bon niveau de vie. (Source : Linxea).

De plus, l’inflation, la longévité, les imprévus de santé ou de dépendance nécessitent une épargne de précaution supplémentaire.

Avant de choisir vos placements, encore faut-il savoir combien vous aurez besoin à la retraite. Trois grandes approches existent : le calcul par pourcentage de revenus, la méthode du capital nécessaire et l'approche par simulation. 

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La règle du pourcentage de revenus

La méthode la plus simple consiste à estimer le taux de remplacement, c’est-à-dire le pourcentage de votre dernier revenu que vous percevrez une fois à la retraite.

En moyenne, ce taux est de 58,8 % pour les salariés du privé. Cependant, il y a une inégalité importante entre les pensions perçues par les femmes (46,2 %) et celles des hommes (73,7 %), selon la DREES (2024).

Pour maintenir votre niveau de vie, il est conseillé de viser 70 à 80 % de votre dernier salaire net.

Exemple : si vous gagnez 3 000 € net, un objectif de 2 100 € à 2 400 € mensuels à la retraite est cohérent. Multipliez ensuite cette somme par le nombre d’années estimées de retraite (par exemple 25 ans), en intégrant l’inflation moyenne (2 à 2,5 %/an).

Cette méthode a ses limites : elle ne tient pas compte des revenus annexes (loyers, dividendes, pensions de réversion).

Une formation sur le système de retraite français, comme celle proposée par Goodvest, vous aide à ajuster ce pourcentage selon votre profil et vos objectifs.

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La méthode du capital nécessaire

Plus précise, cette méthode consiste à estimer le montant total de capital à constituer pour compenser la différence entre vos besoins et vos revenus futurs.

1. Calculez vos dépenses annuelles estimées à la retraite (logement, santé, loisirs, fiscalité).
2. Retranchez vos revenus prévisibles (pension publique, rente, loyers, dividendes).
3. Multipliez le solde par le nombre d’années de retraite espérées (souvent 25 à 30 ans).

Exemple : si vous avez besoin de 10 000 € par an pour compléter votre pension sur 25 ans, il faudra environ 250 000 € de capital (hors rendement). Si vous placez cet argent avec une performance moyenne de 4 % par an net de frais et de fiscalité, votre objectif pourrait être atteint sans jamais retirer votre capital initial (250 000 €).*

*Ce que vous obtiendrez de cet investissement dépend des performances futures du marché (aléatoire). Investir comporte des risques.

Lire aussi : Combien avoir d'épargne de côté à 60 ans ?

Grâce à notre Plan d’Épargne Retraite (PER), vous pouvez lisser vos versements et générer des revenus complémentaires, tout en bénéficiant de déductions fiscales immédiates sur vos versements.

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L’approche par simulation dynamique (placements)

L’un des moyens les plus efficaces pour préparer sa retraite est d’adopter une approche par capitalisation plutôt que de compter uniquement sur la répartition (le système public de retraite).

Concrètement, cela consiste à faire travailler votre argent dès aujourd’hui afin qu’il génère, au fil des ans, un capital qui viendra compléter vos revenus futurs. 

Cette logique repose sur un principe simple mais puissant : les intérêts composés. Chaque euro épargné produit des intérêts, qui eux-mêmes produisent des intérêts à leur tour, à condition d’investir régulièrement et sur le long terme.

Exemple : Un épargnant de 40 ans au profil “Ambitieux” souhaite obtenir 1 000 € de revenus mensuels supplémentaires à la retraite, à partir de 65 ans. 

En plaçant 300 € à l'ouverture puis 400 € par mois pendant 25 ans (120 300 € au total) sur un PER (Plan d’Épargne Retraite) ou une assurance-vie multisupport :

• Avec un scénario pessimiste, il obtiendrait environ 129 000 €, soit environ 430 € de rente mensuelle pendant 25 ans.*
• Avec un scénario médian, le capital atteindrait environ 238 000 €, soit 793 € par mois.*
• Et avec un scénario optimiste, il pourrait cumuler 451 000 €, pour environ 1 503 € de rentes mensuels.*

*Bruts de frais et de fiscalité. Investir sur les marchés financiers présente un risque de perte en capital. Un taux de rendement élevé implique un risque de perte plus important. Investir à long terme et de manière diversifiée permet de lisser la volatilité et d'atteindre plus facilement l'objectif de rentabilité du profil choisi.

Cette simulation financière est réalisée à titre indicatif et ne constitue pas un engagement contractuel. Elle ne saurait refléter exactement le montant disponible au terme.

En investissant pour votre retraite, l’intérêt est double :

1. Vous conservez la maîtrise de votre effort d’épargne (montant, fréquence, supports).
2. Vous diversifiez vos sources de revenus à la retraite, ce qui vous protège contre la baisse prévisible des pensions publiques.

Grâce à notre simulateur d’épargne, vous pouvez tester en temps réel différents scénarios d’investissement selon votre capital initial, vos versements mensuels, la durée d’épargne, et votre profil de risque (objectif de rendement non garanti). 

Nos conseillers Goodvest peuvent vous aider à définir le bon niveau d’épargne et les placements adaptés à votre profil, avec un plan d’action concret pour sécuriser votre futur.

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Combien mettre de côté chaque mois ?

D’après l’INSEE, le taux d’épargne moyen des ménages français atteint 18,9 % du revenu disponible brut au deuxième semestre 2025, soit l’un des plus élevés d’Europe (14,8 % selon Eurostat). 

En pratique, cela représente environ 260 € d’épargne mensuelle par (source : Tudigo et Madeinvote). Pourtant, cette moyenne cache de fortes disparités : si certains ménages parviennent à investir régulièrement, d’autres peinent à constituer un capital retraite suffisant par manque d’anticipation et/ou mauvais placements…

La question centrale n’est donc pas seulement de savoir combien épargner, mais comment dimensionner cet effort en fonction de votre âge, de vos objectifs et de votre stratégie d’investissement. Voyons ensemble quelques pistes pour estimer votre effort d’épargne mensuel.

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Le calcul du départ anticipé (le “FIRE number”)

L’approche FIRE (Financial Independence, Retire Early) consiste à déterminer le capital nécessaire pour atteindre l’indépendance financière, c’est-à-dire vivre de ses placements sans dépendre d’un revenu d'activité ou d'une pension de retraite. 

L’idée est simple : accumuler suffisamment d’actifs pour générer des revenus passifs couvrant vos dépenses annuelles.

Le FIRE number se calcule à partir de la règle des 4 %, popularisée par l’étude Trinity :

Capital cible = Dépenses annuelles × 25

Exemple : pour 30 000 € de dépenses annuelles à financer, il faut viser 750 000 € de capital (car 30 000 × 25 = 750 000). Cela suppose un retrait de 4 % par an pour maintenir le capital dans la durée, avec un rendement net supérieur à l’inflation.

Pour atteindre ce capital, on applique la formule des intérêts composés :

Capital final = Versements × [(1 + taux)^durée – 1] / taux

En inversant la formule :

Versements = Capital final × taux / [(1 + taux)^durée – 1]

Exemple : Vous visez 750 000 € à 60 ans, vous avez 30 ans devant vous et un rendement net espéré de 5 % par an.

Versements mensuels = 750 000 × 0,05 / [(1,05)^30 – 1] = 940 € par mois

Avec un rendement de 5 % net, votre effort d'épargne pour atteindre votre objectif est donc d’environ 940 € par mois.

À 3 % net, l’effort grimpe à environ 1 285 € par mois, preuve que le rendement joue un rôle déterminant.

Nos conseillers peuvent simuler votre FIRE number personnalisé et ajuster votre stratégie selon votre profil de risque (prudent, volontaire ou audacieux). Prenez rendez-vous dès maintenant.

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L'impact des frais sur votre retraite complémentaire

Un rendement brut élevé ne garantit pas une bonne performance si les frais de gestion ou d’entrée rognent vos gains. Sur 20 à 30 ans, 1 % de frais en plus par an peut réduire de 20 à 30 % le capital final. 

Ce n’est pas anodin : la capitalisation composée agit aussi sur les frais…mais en sens inverse.

Prenons un cas concret simulé sur le calculateur officiel de l’AMF :

Cas d’un PER d'une banque traditionnel :

• Versements : 500 € / mois pendant 25 ans
• Hypothèse de rendement brut : 5 % / an
• Frais : 2 % à l’entrée + 2,5 % annuels de gestion (frais de gestion UC + OPCVM)

Résultat :

• Sans aucun frais (hypothèse) : 292 367 € de capital final
• Avec frais : 200 856 € de capital net

Soit 91 510 € perdus uniquement à cause des frais, et un rendement net ramené à 2,28 % / an

En clair, les frais des banques traditionnelles peuvent vous effacer près d’un tiers de votre capital final.

Si l’on applique le même scénario avec une assurance vie Goodvest, les résultats changent radicalement :

Cas d'un PER Goodvest :

• Aucun frais d’entrée
• 0,40 à 0,60 % de frais d’assureur
• 0,90 % de frais de gestion Goodvest
• 0,40 % de frais moyens sur les fonds

Soit environ 1,6 à 1,8 % de frais annuels globaux (voir nos tarifs).

Résultat : Avec le nouveau calcul à 5 % brut de rendement et 1,7 % de frais net, le capital final ressort à environ 228 000 € après 25 ans.*

Autrement dit, plus de 27 000 € de gain* à effort d’épargne égal, uniquement grâce à l’optimisation des frais. De plus, ces frais tiennent compte de la gestion pilotée clé en main que propose Goodvest.

*Brut de fiscalité. Cette simulation financière est réalisée à titre indicatif et ne constitue pas un engagement contractuel. Investir comporte des risques de perte en capital.

Pour résumer, il est préférable de privilégier :

• Des supports à frais réduits comme les ETF ou fonds indiciels,
• Un PER transparent, sans rétrocessions de commissions ni frais cachés,
• Des UC à faible frais telles que les fonds clean shares et les ETF,
• Et une allocation réévaluée régulièrement en fonction de votre profil.

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Quel placement pour la retraite ?

Malgré le taux d’épargne moyen des ménages français avoisinant les 19 % du revenu disponible, seule une fraction est réellement investie à long terme. 

Aujourd’hui, les Français conservent une large part de leur patrimoine sur des supports sécurisés : près de 60 % de leur épargne repose encore sur des livrets réglementés, des comptes à terme ou des fonds en euros.

Lire aussi : Meilleur placement pour un senior : où investir après 70 ou 80 ans ?

Les 40 % restants sont alloués à des placements plus dynamiques, principalement des actions cotées ou non cotées et des unités de compte (source : Banque de France et INSEE).

Pourtant, à horizon 20 ou 30 ans, le choix du véhicule d’investissement a un impact bien supérieur à la régularité des versements.

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Les produits dédiés (PER individuel, PER collectif…)

Le Plan d’Épargne Retraite (PER) est le placement par excellence de la préparation à la retraite :

• Déduction fiscale des versements volontaires du revenu imposable (dans la limite de votre plafond épargne retraite).
• Capitalisation libre jusqu’au départ à la retraite, avec la possibilité de sortir en rente viagère ou en capital.
• Transférabilité entre PER, pour éviter d’être bloqué chez un seul assureur.

Lire aussi : Placement PER : ce qu'il faut savoir sur le Plan d'Epargne Retraite

Sur le plan technique, il existe trois formes de PER :

• le PER individuel (successeur du PERP et Madelin), accessible à tous les épargnants,
• le PER collectif (ancien PERCO), proposé dans certaines entreprises,
• et le PER obligatoire, souvent alimenté par l’employeur.

À noter : les frais du PER varient fortement selon les assureurs et établissements bancaires. Certains contrats prélèvent encore jusqu’à 3 % à l’entrée et 2 % à 3 % de frais annuels sur les frais de gestion unités de compte (+ frais OPCVM), ce qui ampute votre performance sur le long terme.

Le PER Goodvest (ETF ISR, fonds clean shares etc.) limitent ces frais à entre 1,5 et 1,7 %* tout compris (aucun frais d'entrée) tout en proposant une gestion pilotée selon votre profil de risque.

*Voir nos tarifs ici.

Lire aussi : Pourquoi choisir un PER en gestion pilotée ?

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Placements complémentaires pour l'épargne retraite

Le PER ne suffit pas toujours à couvrir tous vos besoins, notamment en raison des plafonds de déduction annuels (visibles sur votre avis d'imposition). 

Afin de complémenter vos placements retraite, vous pouvez diversifier vos enveloppes et vos supports avec :

• Une assurance-vie multi-supports : idéale pour combiner fonds en euros durable et unités de compte dynamiques (ETF ISR, actions, obligations), avec une  liquidité totale avant la retraite, contrairement au PER.
• Immobilier locatif (direct ou via SCPI, SCI, OPCI) : afin de recevoir un revenu régulier ainsi qu’une valorisation potentielle du patrimoine immobilier sur le long terme.
• Produits de taux (livrets, fonds monétaires, obligations d’État) : pour sécuriser vos projets à court terme.

Lire aussi : Faut-il investir dans une assurance vie ou dans l'immobilier ?

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Quel montant faut-il avoir de côté à la retraite ?

Il n’existe pas de montant universel “idéal” à avoir de côté pour la retraite. Tout dépend de votre train de vie souhaité, de la pension que vous percevrez, et du nombre d’années à financer après votre départ. 

En pratique, la bonne approche consiste à estimer vos dépenses annuelles cibles (loyer, alimentation, loisirs, santé…), puis à les multiplier par votre horizon de retraite.

Selon la DREES, la pension moyenne nette d’un retraité français s'élevait à 1 541 € nets par mois en 2023. Pour maintenir votre niveau de vie, il faut viser un revenu de remplacement de 80 %, ce qui suppose de compléter votre retraite par capitalisation.

Lire aussi : Quelle retraite pour un salaire de 5 000 euros net ?

En supposant un rendement net de 5 % par an, une épargnante de 34 ans qui vise un capital de 300 000 € à 64 ans devrait investir environ 370 € par mois pendant 30 ans.

En revanche, si elle commence à 44 ans, elle devra épargner près de 740 € par mois pour atteindre le même objectif. Autrement dit : commencer 10 ans plus tôt, c’est réduire de moitié l’effort d’épargne mensuel* (dans notre exemple).

*Cette simulation financière est réalisée à titre indicatif et ne constitue pas un engagement contractuel.

Plus tôt vous démarrez, plus vous pouvez accepter de volatilité à court terme afin de viser un potentiel de rendement supérieur, notamment via des supports diversifiés (ETF, fonds durables, immobilier collectif, etc.).

Lire aussi : Pourquoi choisir un PER composé d'ETF pour votre épargne retraite ?

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La nécessité d’épargner ne repose pas seulement sur la performance des placements, mais aussi sur la fragilisation du système par répartition. En 2000, on comptait 2,1 cotisants pour un retraité. En 2024, ce ratio est tombé à 1,7, et pourrait passer sous 1,5 d’ici 2050 (source : COR, Rapport 2024).

Autrement dit, chaque actif finance aujourd’hui une part croissante des pensions, tandis que la durée de vie à la retraite s’allonge (26 ans en moyenne pour les femmes, 23 ans pour les hommes, selon l’OCDE, Panorama des pensions 2023). Ainsi, sans effort d’épargne personnel, maintenir son niveau de vie devient illusoire.

La clé n’est pas de “tout prévoir”, mais de commencer le plus tôt possible. Prenez rendez-vous dès aujourd’hui pour définir votre stratégie retraite personnalisée.

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